Au Mali, depuis vendredi 25 octobre, les proches du commandant Daouda Konaté sont sans nouvelles de ce dernier, secrétaire général du syndicat des surveillants de prison. Ses collaborateurs et sa famille se disent très inquiets et demandent au gouvernement de faire la lumière sur l'affaire. Quelques jours avant sa disparition, il aurait publié une vidéo critiquant les conditions de travail de son métier, pointant notamment le gouvernement.
Le commandant Daouda Konaté a quitté vendredi à la mi-journée son lieu de travail, la maison centrale d’arrêt de Bamako. En partant, il a confié à deux collègues se rendre à un rendez-vous, sans plus de précisions. Depuis, plus de nouvelles. Un de ses téléphones connus a sonné dans le vide jusqu’à ce samedi, le second appareil semble éteint.
Quelques jours avant sa disparition, celui qui est également secrétaire général du syndicat des surveillants de prison a dénoncé les conditions de travail dans les maisons d’arrêts, reprochant notamment le manque d’équipements.
Dans une vidéo authentifiée, le commandant Daouda Konaté a précisé qu’au Mali, un surveillant doit s’occuper de 250 prisonniers dans les prisons. Il a aussi directement critiqué l’action du ministre de la Justice malien qu’il a qualifié d’homme « qui ne connaît rien à l’administration pénitentiaire ».
Inquiet de la situation de leur camarade, le comité de crise de la Centrale démocratique des travailleurs du Mali (CDTM) a rendu public un communiqué. La CDTM salue l’engagement du commandant en faveur des droits des surveillants de prisons au Mali, et demande aux autorités du pays de mobiliser tous les moyens nécessaires afin de faire la lumière sur cette disparition.
Le commandant Daouda Konaté a quitté vendredi à la mi-journée son lieu de travail, la maison centrale d’arrêt de Bamako. En partant, il a confié à deux collègues se rendre à un rendez-vous, sans plus de précisions. Depuis, plus de nouvelles. Un de ses téléphones connus a sonné dans le vide jusqu’à ce samedi, le second appareil semble éteint.
Quelques jours avant sa disparition, celui qui est également secrétaire général du syndicat des surveillants de prison a dénoncé les conditions de travail dans les maisons d’arrêts, reprochant notamment le manque d’équipements.
Dans une vidéo authentifiée, le commandant Daouda Konaté a précisé qu’au Mali, un surveillant doit s’occuper de 250 prisonniers dans les prisons. Il a aussi directement critiqué l’action du ministre de la Justice malien qu’il a qualifié d’homme « qui ne connaît rien à l’administration pénitentiaire ».
Inquiet de la situation de leur camarade, le comité de crise de la Centrale démocratique des travailleurs du Mali (CDTM) a rendu public un communiqué. La CDTM salue l’engagement du commandant en faveur des droits des surveillants de prisons au Mali, et demande aux autorités du pays de mobiliser tous les moyens nécessaires afin de faire la lumière sur cette disparition.
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