"Nous sommes engagés dans une véritable course contre la montre ", a indiqué le président Traoré en ce qui concerne l'intervention militaire, à l'ouverture de la réunion du groupe de soutien et de suivi sur la situation au Mali en présence de la présidente de la Commission de l'Union africaine Nkosazana Dlamini Zuma.
Demandant la levée des sanctions, M. Traoré a déclaré que "les revenues sont coupées en désavantage de la population (...) Ce ne sont pas les gouvernants qui souffrent, mais plutôt les gouvernés, c'est-à-dire le peuple malien".
Il a souligné par ailleurs que les élections "ne se feront pas sans un centimètre carré du territoire national".
"Tenir les élections sans les régions occupées, c'est d’admettre le statu quo, accepter de fait la partition du pays", a-t- il relevé.
De son côté, Mme Zuma, estime que "le principal défi du moment est de trouver une solution rapide à la situation dangereuse qui prévaut dans le Nord du Mali".
"Au-delà de cette triste situation, il y a la menace grave que constitue l'interconnexion entre réseaux terroristes et criminels pour le Mali, la région et au-delà", a-t-elle déclaré, ajoutant que l'Union africaine suit de près l'évolution de la situation au Mali.
Elle a ajouté que "l'Afrique ne peut tout simplement pas croiser les bras, alors que les 2/3 du territoire malien sont sous contrôle de groupes armés, terroristes et criminels".
Jan Eliasson, secrétaire général adjoint de l'ONU, également présent à Bamako pour la circonstance, a pour sa part annoncé "l’arrivée des experts militaires de l'ONU au Mali" dans le but d’aider ce pays à reconquérir les régions occupées sur le plan technique.
"Les Maliens comptent sur nous pour mener une action déterminée et efficace, nous devons être à la hauteur de leurs espoirs et de leurs attentes", a-t-il dit.
Xinhuanet
Demandant la levée des sanctions, M. Traoré a déclaré que "les revenues sont coupées en désavantage de la population (...) Ce ne sont pas les gouvernants qui souffrent, mais plutôt les gouvernés, c'est-à-dire le peuple malien".
Il a souligné par ailleurs que les élections "ne se feront pas sans un centimètre carré du territoire national".
"Tenir les élections sans les régions occupées, c'est d’admettre le statu quo, accepter de fait la partition du pays", a-t- il relevé.
De son côté, Mme Zuma, estime que "le principal défi du moment est de trouver une solution rapide à la situation dangereuse qui prévaut dans le Nord du Mali".
"Au-delà de cette triste situation, il y a la menace grave que constitue l'interconnexion entre réseaux terroristes et criminels pour le Mali, la région et au-delà", a-t-elle déclaré, ajoutant que l'Union africaine suit de près l'évolution de la situation au Mali.
Elle a ajouté que "l'Afrique ne peut tout simplement pas croiser les bras, alors que les 2/3 du territoire malien sont sous contrôle de groupes armés, terroristes et criminels".
Jan Eliasson, secrétaire général adjoint de l'ONU, également présent à Bamako pour la circonstance, a pour sa part annoncé "l’arrivée des experts militaires de l'ONU au Mali" dans le but d’aider ce pays à reconquérir les régions occupées sur le plan technique.
"Les Maliens comptent sur nous pour mener une action déterminée et efficace, nous devons être à la hauteur de leurs espoirs et de leurs attentes", a-t-il dit.
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