Sur la forme, la visite éclair du médiateur burkinabè est une opération réussie. A Gao, Djibril Bassolé est allé à la rencontre du personnel de l'hôpital et a ainsi démontré que la Cédéao se préoccupait du sort des populations du nord du Mali. A Kidal, il a obtenu du chef d'Ansar Dine, Iyad Ag Ghali, une déclaration de soutien à la médiation.
Mais sur le fond, les résultats sont plus aléatoires. « S'occuper du Nord avant le Sud ne sert a rien », affirme un diplomate de la région avant d'ajouter : « La médiation n'a de sens que s'il existe, à Bamako, un partenaire capable d'entreprendre le dialogue avec les groupes rebelles du Nord. »
Pour l'instant, on en est loin. A Bamako, le président Dioncounda Traoré peine à former un gouvernement d'union nationale et à choisir celui qui conduira la nouvelle équipe. Le Premier ministre Cheik Modibo Diarra en profite pour se cramponner à son fauteuil faisant valoir que l'accord cadre du 6 avril dernier ne prévoit ni sa démission, ni son renvoi.
Les ex-putschistes et la médiation de la Cédéao, signataires de cet accord, ne semblent plus favorables à son maintien. Les militaires toujours très influents, ont, selon nos sources, proposé le nom d'une figure politique de poids pour la primature. Alors, faut-il interpréter les hésitations de la présidence comme la crainte de partager le pouvoir avec une personnalité d'envergure ?
Source: RFI
Mais sur le fond, les résultats sont plus aléatoires. « S'occuper du Nord avant le Sud ne sert a rien », affirme un diplomate de la région avant d'ajouter : « La médiation n'a de sens que s'il existe, à Bamako, un partenaire capable d'entreprendre le dialogue avec les groupes rebelles du Nord. »
Pour l'instant, on en est loin. A Bamako, le président Dioncounda Traoré peine à former un gouvernement d'union nationale et à choisir celui qui conduira la nouvelle équipe. Le Premier ministre Cheik Modibo Diarra en profite pour se cramponner à son fauteuil faisant valoir que l'accord cadre du 6 avril dernier ne prévoit ni sa démission, ni son renvoi.
Les ex-putschistes et la médiation de la Cédéao, signataires de cet accord, ne semblent plus favorables à son maintien. Les militaires toujours très influents, ont, selon nos sources, proposé le nom d'une figure politique de poids pour la primature. Alors, faut-il interpréter les hésitations de la présidence comme la crainte de partager le pouvoir avec une personnalité d'envergure ?
Source: RFI