Les troupes françaises ou africaines qui traquent les groupes islamistes armés dans les montagnes et déserts du nord-est du Mali doivent se préparer à affronter un ennemi résistant capable de riposter avec un arsenal conséquent. « Sur le plan politique et militaire, c’est maintenant le gros morceau », souligne Gregory Mann, spécialiste du Mali à l’université de Columbia. Les forces islamistes se seraient regroupées au nord de Kidal dans l’Adrar des Ifoghas, vaste massif montagneux qui servait déjà de sanctuaire aux preneurs d’otages d’Al Qaïda au Maghreb islamique et aux trafiquants de drogue ou de cigarettes. Des armes, du carburant, des vivres seraient entreposés dans des grottes, des tunnels, mis à l’abri bien avant la retraite précipitée des colonnes de pick-up islamistes bombardées par l’aviation française. « C’est du matériel de guerre plutôt lourd, d’un niveau équivalent, voire supérieur à la plupart des armées ouest-africaines », relève James Bevan, directeur de la société Conflict Armament Research, après avoir examiné des images d’une cache à Diabali, dans le centre du Mali.
Des militaires d’une ancienne unité d’élite demandent à aller au front
Des membres d’une unité d’élite de l’armée malienne, mis à l’écart après des attaques contre les putschistes de 2012 dans lesquelles étaient impliqués certains de leurs responsables, ont demandé à aller au front, lors d’un rassemblement organisé à Bamako. « Nous demandons qu’on rétablisse notre corps, parce que nous voulons aller au front. La guerre ne peut pas se passer de nous », a déclaré l’adjudant-chef Yaya Bouaré, du Régiment des commandos parachutistes (RCP) familièrement appelé unité des « Bérets rouges », qui fut jusqu’à 2012 un corps d’élite de l’armée malienne. Il s’exprimait lors du rassemblement organisé jeudi dans le camp servant de basse au RCP. A cette occasion, les Bérets rouges ont également célébré la mise en liberté provisoire, la veille, de onze des leurs parmi 29 militaires et policiers maliens qui avaient été arrêtés en 2012 après des attaques à Bamako qualifiées par les autorités de tentative de contre-coup d’Etat.
Des militaires d’une ancienne unité d’élite demandent à aller au front
Des membres d’une unité d’élite de l’armée malienne, mis à l’écart après des attaques contre les putschistes de 2012 dans lesquelles étaient impliqués certains de leurs responsables, ont demandé à aller au front, lors d’un rassemblement organisé à Bamako. « Nous demandons qu’on rétablisse notre corps, parce que nous voulons aller au front. La guerre ne peut pas se passer de nous », a déclaré l’adjudant-chef Yaya Bouaré, du Régiment des commandos parachutistes (RCP) familièrement appelé unité des « Bérets rouges », qui fut jusqu’à 2012 un corps d’élite de l’armée malienne. Il s’exprimait lors du rassemblement organisé jeudi dans le camp servant de basse au RCP. A cette occasion, les Bérets rouges ont également célébré la mise en liberté provisoire, la veille, de onze des leurs parmi 29 militaires et policiers maliens qui avaient été arrêtés en 2012 après des attaques à Bamako qualifiées par les autorités de tentative de contre-coup d’Etat.
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