Mali: les «journées de concertation nationale» divisent la classe politique

Lundi 26 novembre, doivent débuter au Mali des « journées de concertation nationale » pour baliser la transition. Cette rencontre est jugée nécessaire par les partenaires étrangers du Mali, qui veulent que l'action internationale soit soutenue par les forces vives locales. Mais avec de nombreux boycotts annoncés, cette rencontre risque de ne pas se tenir.



L'idée soutenue par la communauté internationale est de réunir toutes les forces vives de la nation malienne, avec deux objectifs : s'entendre sur une feuille de route pour baliser la transition ; dégager et désigner les organes à créer, pour consolider un pouvoir exécutif, actuellement fragile.

Mais on voit très mal aujourd'hui comment peuvent se tenir ces « journées de concertation nationale », lundi prochain. Le Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et la République (FDR), une coalition de partis politiques et d'associations, a déjà annoncé qu'il boycottera l'événement.

L'ancien ministre malien Soumana Sacko et ses camarades de l'Alliance des démocrates patriotes viennent d'annoncer à leur tour qu'ils ne participeront pas à cette rencontre. Tous critiquent les préparatifs de la rencontre et reprochent au Premier ministre malien de vouloir organiser une rencontre à son seul profit. Faux, répondent les partisans de Cheick Modibo Diarra, qui expliquent que leur seul souci est que tous les Maliens se retrouvent en frères.

L'atmosphère politique locale se crispe à nouveau. Et un homme, Django Sissoko, le discret et influent médiateur de la République, rencontre actuellement les uns et les autres pour faire baisser la tension.

Rfi.fr

Vendredi 23 Novembre 2012 10:51


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