Des menaces planaient sur Anderamboukane depuis plusieurs jours, mais c'est semble-t-il l'attaque d'Indelimane qui a accéléré le mouvement des militaires.
Selon plusieurs sources, ils ont quitté leur camp mardi et rejoint Menaka, à une centaine de kilomètres au nord-ouest.
Officiellement, aucune explication n'a été donnée. Mais un responsable local y voit une réorganisation évidente suite aux menaces. « On ne peut plus laisser des postes isolés de la sorte, ou alors il faut qu'ils soient très forts », explique notre interlocuteur qui se veut rassurant : « Les militaires sont prêts à repartir. »
Après Indelimane, c'est, de facto, un deuxième camp des Fama dans la région qui est désormais inoccupé. Une région devenue ces dernières années le fief d'Abou Walid al-Sahraoui, chef de l'État islamique au Grand Sahara.
En attendant un éventuel redéploiement, les ex-rebelles du MSA, engagés dans la lutte contre le terrorisme dans la région, disent occuper le terrain avec force pick-ups et motos. Nous sommes en « alerte rouge », assure l'un de leurs chefs. De l'autre côté de la frontière au Niger, l'inquiétude est la même et l'alerte est maximale, selon des sources sécuritaires.
Selon plusieurs sources, ils ont quitté leur camp mardi et rejoint Menaka, à une centaine de kilomètres au nord-ouest.
Officiellement, aucune explication n'a été donnée. Mais un responsable local y voit une réorganisation évidente suite aux menaces. « On ne peut plus laisser des postes isolés de la sorte, ou alors il faut qu'ils soient très forts », explique notre interlocuteur qui se veut rassurant : « Les militaires sont prêts à repartir. »
Après Indelimane, c'est, de facto, un deuxième camp des Fama dans la région qui est désormais inoccupé. Une région devenue ces dernières années le fief d'Abou Walid al-Sahraoui, chef de l'État islamique au Grand Sahara.
En attendant un éventuel redéploiement, les ex-rebelles du MSA, engagés dans la lutte contre le terrorisme dans la région, disent occuper le terrain avec force pick-ups et motos. Nous sommes en « alerte rouge », assure l'un de leurs chefs. De l'autre côté de la frontière au Niger, l'inquiétude est la même et l'alerte est maximale, selon des sources sécuritaires.