
A l'heure qu'il est, on parle de l'envoi de 3 000 hommes environ 3 300 au maximum. En majorité des militaires mais aussi des policiers. Parmi les plus gros contributeurs annoncés, pour la Micema, Mission de la Cédéao au Mali, figurent le Nigeria et le Togo. Le Togo qui pourrait aussi fournir un hôpital.
Le Niger, pays très proche de la zone d'opération, est prêt à intervenir également mais au départ de son territoire, autrement dit peut-être sans passer par la case Bamako. Le Niger dont les troupes seront comme celles des autres voisins de fait mobilisées le long de sa frontière avec le Mali pour éviter toute incursion de terroristes sur son territoire.
D'autres pays de la Cédéao, Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, tels que le Sénégal participeront mais dans une moindre mesure avec l'envoi d'hommes du génie ou de policiers. Le Cap-Vert lui n'enverrait que quelques médecins. La Côte d'Ivoire a un statut à part, car elle accueille elle-même une force internationale, l'Onuci, Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire, et ne peut donc fournir des hommes à un pays tiers. Le Liberia, sous le même régime avec la Minul, Mission des Nations unies au Liberia, avait dès les premières concertations décliné toute participation.
Hors Cédéao, d'autres Etats comme l'Afrique du Sud, mais surtout le Tchad ont fait part de leur disponibilité. Ndjamena qui se sait très courtisé entend d'ailleurs bien négocier son éventuelle participation, dit-on de source française.
La mobilisation des hommes n'est pas un problème, les promesses sont largement à la hauteur de nos besoins, résume un représentant de la Cédéao. Réorganiser l'armée malienne, et rétablir la chaîne de commandement, s'annonce beaucoup plus difficile, confie notre interlocuteur.
La solution à la crise dans le nord du Mali, occupé par des islamistes, ne peut être que « politique », a estimé dimanche lors d'une visite à Alger le général Carter Ham, haut commandant des forces armées américaines en Afrique (Africom), tout en évoquant l'éventualité d'un volet militaire à cette solution politique. Mais pour lui, il faut avant tout rétablir un gouvernement légitime à Bamako.
Le Niger, pays très proche de la zone d'opération, est prêt à intervenir également mais au départ de son territoire, autrement dit peut-être sans passer par la case Bamako. Le Niger dont les troupes seront comme celles des autres voisins de fait mobilisées le long de sa frontière avec le Mali pour éviter toute incursion de terroristes sur son territoire.
D'autres pays de la Cédéao, Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, tels que le Sénégal participeront mais dans une moindre mesure avec l'envoi d'hommes du génie ou de policiers. Le Cap-Vert lui n'enverrait que quelques médecins. La Côte d'Ivoire a un statut à part, car elle accueille elle-même une force internationale, l'Onuci, Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire, et ne peut donc fournir des hommes à un pays tiers. Le Liberia, sous le même régime avec la Minul, Mission des Nations unies au Liberia, avait dès les premières concertations décliné toute participation.
Hors Cédéao, d'autres Etats comme l'Afrique du Sud, mais surtout le Tchad ont fait part de leur disponibilité. Ndjamena qui se sait très courtisé entend d'ailleurs bien négocier son éventuelle participation, dit-on de source française.
La mobilisation des hommes n'est pas un problème, les promesses sont largement à la hauteur de nos besoins, résume un représentant de la Cédéao. Réorganiser l'armée malienne, et rétablir la chaîne de commandement, s'annonce beaucoup plus difficile, confie notre interlocuteur.
La solution à la crise dans le nord du Mali, occupé par des islamistes, ne peut être que « politique », a estimé dimanche lors d'une visite à Alger le général Carter Ham, haut commandant des forces armées américaines en Afrique (Africom), tout en évoquant l'éventualité d'un volet militaire à cette solution politique. Mais pour lui, il faut avant tout rétablir un gouvernement légitime à Bamako.
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