A deux semaines de la signature de l'accord de paix prévu entre Bamako et les groupes armés du nord, la CPA soutient que les mouvements proches du gouvernement doivent quitter les villes du nord.
Le Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia), l’un des mouvements indexés par la rébellion, déclare avoir pris la ville de Ménaka (nord-est) des mains des rebelles, depuis le 27 avril.
Attay Ag Abdallah, un porte-parole de la CPA, affirme que "l’accord de paix a été violé par l’armée malienne".
"Depuis le 27 avril, les milices pro-gouvernementales ont attaqué Ménaka. Nous leur avons donné un ultimatum de 24 heures pour sortir de la ville. Ils ne l’ont pas fait. C’est pour cela que nous avons commencé à les mettre en garde", a-t-il dit à la BBC.
Une manifestation de soutien à la libération de la ville de Ménaka a eu lieu ce samedi, à Bamako. Des centaines de personnes y ont participé.