« Le procès s'est bien passé. » Même si le jugement ne sera rendu que la semaine prochaine, les neuf partisans de l'imam Dicko qui ont comparu devant le tribunal de la Commune 5 de Bamako, jeudi 20 mars, affirment sortir de l'audience soulagés.
Poursuivis pour « attroupement illégal », ils ont assisté à la plaidoirie de leur avocat qui a demandé leur relaxe, expliquant que tous avaient prévenu le gouvernorat de Bamako de leur intention d'aller accueillir le religieux à l'aéroport et qu'ils n'avaient reçu aucune réponse, aucune notification d'interdiction, qui n'a pas non plus fait l'objet de communication publique.
« Nous n'avons jamais vu un document officiel » à ce propos, explique effectivement un cadre de la Coordination des mouvements, associations et sympathisants (CMAS) de l'imam Dicko.
Quant au procureur, qui représente les intérêts de l'Etat malien, il a lui-même demandé la relaxe pour quatre des accusés qui ont assuré être sortis ce jour-là par « curiosité ».
Délibéré renvoyé au 27 mars
Pour les cinq autres qui ont reconnu avoir répondu à l'appel des partisans de Mahmoud Dicko, un an de prison avec sursis a été requis à leur encontre si bien que même s'ils sont condamnés, tous seront remis en liberté. Le délibéré a été renvoyé au jeudi 27 mars prochain.
Ancien président du Haut conseil islamique duMali, l'imam Dicko est devenu l'un des plus farouches opposants aux autorités maliennes de transition. Alors qu'il vit en exil en Algérie depuis plus d'un an, l'annonce de son retour - finalement avorté - à Bamako, le 14 février dernier, avait réjoui ses partisans et suscité, au sein du pouvoir, la mobilisation d'un imposant dispositif policier près de l'aéroport.
Quelques jours plus tôt, le 5 février, l'un des responsables de la commission de la CMAS en charge de l'opération avait même été enlevé par la sécurité d'Etat. Daouda Magassa a finalement été relâché après un mois de détention, le 5 mars. Les soutiens de l'imam assurent aujourd'hui encore faire l'objet d'intimidations de la part des services de renseignement maliens.
Poursuivis pour « attroupement illégal », ils ont assisté à la plaidoirie de leur avocat qui a demandé leur relaxe, expliquant que tous avaient prévenu le gouvernorat de Bamako de leur intention d'aller accueillir le religieux à l'aéroport et qu'ils n'avaient reçu aucune réponse, aucune notification d'interdiction, qui n'a pas non plus fait l'objet de communication publique.
« Nous n'avons jamais vu un document officiel » à ce propos, explique effectivement un cadre de la Coordination des mouvements, associations et sympathisants (CMAS) de l'imam Dicko.
Quant au procureur, qui représente les intérêts de l'Etat malien, il a lui-même demandé la relaxe pour quatre des accusés qui ont assuré être sortis ce jour-là par « curiosité ».
Délibéré renvoyé au 27 mars
Pour les cinq autres qui ont reconnu avoir répondu à l'appel des partisans de Mahmoud Dicko, un an de prison avec sursis a été requis à leur encontre si bien que même s'ils sont condamnés, tous seront remis en liberté. Le délibéré a été renvoyé au jeudi 27 mars prochain.
Ancien président du Haut conseil islamique duMali, l'imam Dicko est devenu l'un des plus farouches opposants aux autorités maliennes de transition. Alors qu'il vit en exil en Algérie depuis plus d'un an, l'annonce de son retour - finalement avorté - à Bamako, le 14 février dernier, avait réjoui ses partisans et suscité, au sein du pouvoir, la mobilisation d'un imposant dispositif policier près de l'aéroport.
Quelques jours plus tôt, le 5 février, l'un des responsables de la commission de la CMAS en charge de l'opération avait même été enlevé par la sécurité d'Etat. Daouda Magassa a finalement été relâché après un mois de détention, le 5 mars. Les soutiens de l'imam assurent aujourd'hui encore faire l'objet d'intimidations de la part des services de renseignement maliens.
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