Le président de l'Assemblée nationale malienne Dioncounda Traoré (d), le futur président de transition, et le chef de la junte, le capitaine Sanogo. AFP/HABIBOU KOUYATE
C'est de l'utopie de penser que lors de cette transition, les hommes de la junte vont rester en marge du pouvoir, confie sans sourciller un diplomate chevronné impliqué dans le dossier.
De source proche des facilitateurs burkinè, plusieurs militaires devraient apparaître dans le gouvernement qui comptera une vingtaine de membres. Ils seraient entre autres en charge, des ministères de la Sécurité et de la Défense rebaptisé ministère de la Guerre en raison de la situation dans le nord du pays.
Tout le monde bien sûr s’interroge sur la présence ou non du capitaine Sanogo dans ce gouvernement de transition, mais surtout sur ce conseil militaire que prévoit l'accord-cadre.
Le conseil militaire est-il au-dessus de l'état-major ou le remplace-t-il? Dioncounda Traoré, le président de la République par intérim, est-il chef des armées comme le stipule la Constitution ou est-ce le Premier ministre qui a les pleins pouvoirs.
Les leaders politiques sont partagés. Et preuve que rien n'est encore gagné et que la transition nécessitera habileté et doigté. Lors d'un récent tête-à-tête, le capitaine Sanogo a fermement invité le président par intérim Dioncounda Traoré à relire l'accord-cadre paraphé exclusivement par la junte et la Cédéao.
Selon la lecture qu'en fait le capitaine Sanogo, c'est la junte qui choisit les hommes de la transition. Le président par intérim a la charge au de les « nommer ».
La crise au Nord
A peine installé à la tête de l’Etat pour 40 jours, Dioncounda Traoré aura la lourde tache de gérer la crise au Nord, où la situation demeure préoccupante. Il aura, face à lui, une population contrariée, fâchée, des jeunes qui se disent près à se battre. Une population en colère, réunie le 11 avril dans le stade Modibo Keita de Bamako pour dénoncer la division du Mali et les atrocités dans le Nord.
Source: RFI
De source proche des facilitateurs burkinè, plusieurs militaires devraient apparaître dans le gouvernement qui comptera une vingtaine de membres. Ils seraient entre autres en charge, des ministères de la Sécurité et de la Défense rebaptisé ministère de la Guerre en raison de la situation dans le nord du pays.
Tout le monde bien sûr s’interroge sur la présence ou non du capitaine Sanogo dans ce gouvernement de transition, mais surtout sur ce conseil militaire que prévoit l'accord-cadre.
Le conseil militaire est-il au-dessus de l'état-major ou le remplace-t-il? Dioncounda Traoré, le président de la République par intérim, est-il chef des armées comme le stipule la Constitution ou est-ce le Premier ministre qui a les pleins pouvoirs.
Les leaders politiques sont partagés. Et preuve que rien n'est encore gagné et que la transition nécessitera habileté et doigté. Lors d'un récent tête-à-tête, le capitaine Sanogo a fermement invité le président par intérim Dioncounda Traoré à relire l'accord-cadre paraphé exclusivement par la junte et la Cédéao.
Selon la lecture qu'en fait le capitaine Sanogo, c'est la junte qui choisit les hommes de la transition. Le président par intérim a la charge au de les « nommer ».
La crise au Nord
A peine installé à la tête de l’Etat pour 40 jours, Dioncounda Traoré aura la lourde tache de gérer la crise au Nord, où la situation demeure préoccupante. Il aura, face à lui, une population contrariée, fâchée, des jeunes qui se disent près à se battre. Une population en colère, réunie le 11 avril dans le stade Modibo Keita de Bamako pour dénoncer la division du Mali et les atrocités dans le Nord.
Source: RFI