La Cédéao est actuellement présidée par le chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara REUTERS/Joe Penney
C'est un véritable ballet diplomatique auquel on assiste depuis le coup d'Etat du 22 mars au Mali. Un premier sommet extraordinaire de la Cédéao le 27 mars à Abidjan avait menacé les putschistes de Bamako de sanctions. Quarante-huit heures après, un mini sommet tenu dans le pavillon présidentiel d'Abidjan a accentué la pression. Mais c'est le deuxième sommet de l'organisation ouest-africaine consacré au Mali en une semaine, qui s'est tenu lundi 2 avril à Dakar, qui a décidé de mettre le pays sous embargo.
La junte de Bamako a dépêché le lendemain une délégation à Abuja au Nigeria. Mercredi 4 avril, le chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara a reçu à deux reprises le ministre nigérian des Affaires étrangères.
Selon certaines sources, les putschistes veulent négocier une sortie honorable. Mais pour l'heure, les dirigeants de la Cédéao campent sur leurs positions et exigent le départ immédiat des auteurs du coup d'Etat. Cette crise politique au Mali a obligé la Cédéao à se pencher sur l'avancée des rébellions dans le nord. Elle a donc décidé d'activer la force communautaire en attente. La réunion des chefs d'état-major ce jeudi 5 avril dans la capitale économique ivoirienne devrait jeter les bases de cette force ouest-africaine qui pourrait compter jusqu'à 3 000 hommes.
Source: RFI
La junte de Bamako a dépêché le lendemain une délégation à Abuja au Nigeria. Mercredi 4 avril, le chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara a reçu à deux reprises le ministre nigérian des Affaires étrangères.
Selon certaines sources, les putschistes veulent négocier une sortie honorable. Mais pour l'heure, les dirigeants de la Cédéao campent sur leurs positions et exigent le départ immédiat des auteurs du coup d'Etat. Cette crise politique au Mali a obligé la Cédéao à se pencher sur l'avancée des rébellions dans le nord. Elle a donc décidé d'activer la force communautaire en attente. La réunion des chefs d'état-major ce jeudi 5 avril dans la capitale économique ivoirienne devrait jeter les bases de cette force ouest-africaine qui pourrait compter jusqu'à 3 000 hommes.
Source: RFI