Un an de prison ferme et six mois avec sursis, tel est le réquisitoire du parquet contre Boubacar Karamoko Traoré. Sollicité par RFI, le procureur du pôle judiciaire anti-cybercriminalité, en charge de l'affaire, n'a pas souhaité apporter de précisions, mais de source judiciaire, le délibéré sera rendu lundi 8 juillet.
Boubacar Karamoko Traoré est poursuivi pour « atteinte au crédit de l'État », « outrage à magistrats » et « diffusion de propos mensongers de nature à perturber la paix publique ».
« Ces chefs d'accusation ne sont nullement établis, le procureur n'a pas pu en apporter la preuve », estime l'avocat de la défense, maître Koto Traoré. Selon lui, le memorandum publié en mai dernier par son client n'est pas un pamphlet contre les autorités militaires, mais un « recueil d'idées », signé « pour le compte de son mouvement. » « C'est un bilan de ce qui a marché et de ce qui n'a pas marché depuis la rectification de la Transition », avance maître Traoré, avec des interpellations qui vont dans l'intérêt du peuple malien.
Cette procédure a-t-elle pour objectif d'affaiblir Choguel Maïga ? « Je ne le pense pas », estime encore maître Traoré, qui ajoute qu'une condamnation ne doit en aucun cas être fondée sur la proximité de l'accusé avec une personnalité politique ou sur son appartenance à un mouvement. L'avocat demande la relaxe pure et simple de Boubacar Karamoko Traoré.
En avril dernier, Abdel Kader Maïga, autre membre du M5-RFP proche du Premier ministre de transition, a été condamné à deux ans de prison, dont un ferme, après avoir, déjà, dénoncé des désaccords entre la Primature et les militaires au pouvoir.
L'incarcération et le placement sous mandat de dépôt de Boubacar Karamoko Traoré avaient relancé les rumeurs sur un éventuel limogeage de Choguel Maïga qui, plus d'un mois plus tard, est toujours bel et bien là.
Boubacar Karamoko Traoré est poursuivi pour « atteinte au crédit de l'État », « outrage à magistrats » et « diffusion de propos mensongers de nature à perturber la paix publique ».
« Ces chefs d'accusation ne sont nullement établis, le procureur n'a pas pu en apporter la preuve », estime l'avocat de la défense, maître Koto Traoré. Selon lui, le memorandum publié en mai dernier par son client n'est pas un pamphlet contre les autorités militaires, mais un « recueil d'idées », signé « pour le compte de son mouvement. » « C'est un bilan de ce qui a marché et de ce qui n'a pas marché depuis la rectification de la Transition », avance maître Traoré, avec des interpellations qui vont dans l'intérêt du peuple malien.
Défendu par Choguel Maïga
Le mois dernier, Choguel Maïga, le Premier ministre de transition, avait personnellement défendu son collaborateur en déclarant : « personne ne peut dire qu'il y a un point là-dedans qui est faux ».Cette procédure a-t-elle pour objectif d'affaiblir Choguel Maïga ? « Je ne le pense pas », estime encore maître Traoré, qui ajoute qu'une condamnation ne doit en aucun cas être fondée sur la proximité de l'accusé avec une personnalité politique ou sur son appartenance à un mouvement. L'avocat demande la relaxe pure et simple de Boubacar Karamoko Traoré.
En avril dernier, Abdel Kader Maïga, autre membre du M5-RFP proche du Premier ministre de transition, a été condamné à deux ans de prison, dont un ferme, après avoir, déjà, dénoncé des désaccords entre la Primature et les militaires au pouvoir.
L'incarcération et le placement sous mandat de dépôt de Boubacar Karamoko Traoré avaient relancé les rumeurs sur un éventuel limogeage de Choguel Maïga qui, plus d'un mois plus tard, est toujours bel et bien là.
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