L’attaque, qui s’est déroulée le 21 mai vers 04H00 du matin (locales et GMT), a ciblé la radio Kayira de Niono, dans la région de Ségou, ont expliqué Madou Diarra, coordinateur du réseau, et Nouhoum Keïta, un responsable des rédactions.
Le réseau Kayira compte dix radios implantées à Bamako et dans différentes localités, essentiellement dans les zones à forte vocation agricole, par le parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (Sadi), en pointe dans le soutien au coup d’Etat militaire du 22 mars.
« Des individus non identifiés, venus à moto, ont défoncé la fenêtre et ont pénétré dans la radio, qui était fermée. Ils avaient de l’essence, ils l’ont versée et ils ont mis le feu. Il n’y a pas eu de blessé parce qu’il n’y avait personne, mais la radio a été complètement consumée », a affirmé Nouhoum Keïta.
« Les vandales ont emporté une grande partie de notre matériel avant de mettre le feu à la station. Nous avons porté plainte et l’enquête est déjà ouverte par la police locale », a dit Madou Diarra.
D’après M. Keïta, la radio a été réduite au silence et les dégâts tournent autour de 15 à 20 millions de FCFA (près de 23.000 à 30.500 euros).
Selon lui, la station de Niono, qui emploie une quinzaine de personnes, émettait dans un rayon de 80 km autour de la localité. Les salariés de l’ensemble du réseau Kayira sont estimés à une centaine de personnes, sans compter « les collaborateurs extérieurs ».
Le président de l’Union des radios et télévisions libres du Mali (Urtel), Daouda Mariko, a condamné cette attaque de la radio, estimant qu’elle ne pouvait être attribuée « au contenu de ses émissions ». « Mais il y a des gens qui sont contre les promoteurs du réseau », a-t-il commenté.
Le parti Sadi est présidé par le cinéaste et ex-ministre malien Cheick Oumar Sissoko, et son secrétaire général est le vice-président de l’Assemblée nationale Oumar Mariko, un des plus fervents soutiens des putschistes et qui s’oppose à ce que l’actuel président Dioncounda Traoré dirige la transition entamée mardi pour un an.
challenges.fr
Le réseau Kayira compte dix radios implantées à Bamako et dans différentes localités, essentiellement dans les zones à forte vocation agricole, par le parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (Sadi), en pointe dans le soutien au coup d’Etat militaire du 22 mars.
« Des individus non identifiés, venus à moto, ont défoncé la fenêtre et ont pénétré dans la radio, qui était fermée. Ils avaient de l’essence, ils l’ont versée et ils ont mis le feu. Il n’y a pas eu de blessé parce qu’il n’y avait personne, mais la radio a été complètement consumée », a affirmé Nouhoum Keïta.
« Les vandales ont emporté une grande partie de notre matériel avant de mettre le feu à la station. Nous avons porté plainte et l’enquête est déjà ouverte par la police locale », a dit Madou Diarra.
D’après M. Keïta, la radio a été réduite au silence et les dégâts tournent autour de 15 à 20 millions de FCFA (près de 23.000 à 30.500 euros).
Selon lui, la station de Niono, qui emploie une quinzaine de personnes, émettait dans un rayon de 80 km autour de la localité. Les salariés de l’ensemble du réseau Kayira sont estimés à une centaine de personnes, sans compter « les collaborateurs extérieurs ».
Le président de l’Union des radios et télévisions libres du Mali (Urtel), Daouda Mariko, a condamné cette attaque de la radio, estimant qu’elle ne pouvait être attribuée « au contenu de ses émissions ». « Mais il y a des gens qui sont contre les promoteurs du réseau », a-t-il commenté.
Le parti Sadi est présidé par le cinéaste et ex-ministre malien Cheick Oumar Sissoko, et son secrétaire général est le vice-président de l’Assemblée nationale Oumar Mariko, un des plus fervents soutiens des putschistes et qui s’oppose à ce que l’actuel président Dioncounda Traoré dirige la transition entamée mardi pour un an.
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