Dès sa prise de fonction, le Premier ministre malien a cherché à connaitre l'état de l'armée, en faisant tester le matériel. Et le bilan n'est pas bon.
« Sur cent obus, quand on tirait, il n’y avait que cinq qui répondaient ! Comment voulez-vous faire face à un ennemi, quand vous avez des armes qui ne fonctionnent pas ? Nous avons en face des ennemis qui sont financés, mais de façon extraordinaire, avec des armes les plus sophistiquées ! ».
Pour contrer la puissance des groupes armés, Cheick Modibo Diarra a donc décidé de financer une réforme de l'armée.
« Aujourd’hui, notre armée est en train d’être équipée, une armée robuste, une armée modèle. Je suis en train de trouver, tous les jours, les voies et moyens, en raclant les fonds de tiroirs de l’Etat ! Et nous allons reconquérir ce pays-là ! ».
Excluant, pour le moment, la présence d'une force militaire coordonnée par les Nations unies au Mali, Cheick Modibo Diarra attend néanmoins de la part de ses soutiens étrangers une aide logistique, technique et financière pour redonner au Mali une armée digne de ce nom.
RFI