Sur l’antenne de RFI, mercredi matin, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra a déclaré qu’il fallait un dialogue inter-malien et qu’il pourrait commencer à la mi-juillet à Alger. Une information confirmée dans la foulée par son homologue malien, Abdoulaye Diop.
Effectivement, nous avons sollicité la partie algérienne pour offrir ses bons offices.
Le 21 mai dernier les accrochages meurtriers entre les deux parties à Kidal avaient démontré qu’un point de non-retour avait été franchi. Mais pour l'envoyé spécial de l'UA au Mali, l'ancien président burundais Pierre Buyuoya, les graves événements de Kidal ont peut-être servi d'électrochoc.
Je constate qu’après ces évènements tout le monde comprend qu’il n’y a pas d’alternative au dialogue.