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Malick Noel Seck: "je suis en prison pour avoir soi-disant menacé un juge dans un pays ou ceux qui les tuent sont libres"

Pour la restauration de la dignité nationale.



Malick Noel Seck: "je suis en prison pour avoir soi-disant menacé un juge dans un pays ou ceux qui les tuent sont libres"
Le Mouvement National Sénégalais, constitués en comité de soutient au prisonnier politique Malick Noël Seck, considérant que l'ignorance, l'oubli ou le mépris du droit des Citoyens sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption du gouvernement de Me Wade, ont résolu d'expliquer, en reprenant le préambule de notre Constitution , les droits naturels, inaliénables et sacrés du peuple Sénégalais, afin que ce préambule, constamment présent à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés.Nos supporters comme nos détracteurs l'auront compris, il ne s'agit pas d'obtenir la libération de Malick Noel Seck à n'importe quel prix, mais plutôt de rallier les Sénégalais autour d'une seule et même cause : La restauration de la dignité Nationale. L'élection présidentielle de Février 2012 s'annonce déjà comme une tragi-comédie qui va consacrer la victoire de Wade face à une opposition au mieux inexistante au pire délétère.

Les membres du Conseils Constitutionnel qui au terme du Droit, ne sont pas des magistrats de l'ordre juridique ou administratif, ont violés leurs engagements en organisant un séminaire sur leur compétence quant à l'examen de la recevabilité d'une troisième candidature de du Président de la République, et dont les conclusions devaient être remis en main propre a Me Wade. L'article 7 de la loi organique régissant la juridiction constitutionnelle établit qu'ils ont juré entre autre de « ... ne prendre aucune position publique, de ne donner aucune consultation sur les questions relevant de la compétence du Conseil». Or quelle confiance peut-t-on accorder a une institution mandatée par un homme, Me Wade, en qui nous n'avons plus aucune foi? Il est courant d'entendre dire : « si vous détestez l'homme, au moins respectez la fonction », que faire lorsque l'homme est si détestable que la fonction s'en trouve ternie ! De plus, les recommandations de la CDEAO en matière électorale interdisent toute modification unilatérale des règles du jeu dans la période cruciale des six mois avant la tenue d'élections. Pour alerter l'opinion publique, Malick Noel Seck s'est rendu au domicile du Président du conseil Constitutionnel pour lui remettre une lettre de doléance ! Et pour avoir eu l'audace de questionner les agissements d'une institution dont les décisions auront un impact notoire sur nos vies, on l'emprisonne. On ne lui reproche pas de s'être rendu chez le juge. Il n'a pas été arrêté pour violation de domicile. N'importe quel citoyen peut se rendre au domicile de n'importe quel haut fonctionnaire pour lui porter une lettre qui est l'expression de son mécontentement. Non, en l'arrêtant, le pouvoir cherche à instaurer, à la veille des élections un climat d'intimidation afin de prévenir tout mouvement similaire à celui du 23 Juin.

Le ton est donné ! Ces élections se dérouleront dans un climat de peur afin de décourager toute tentative de remise en cause du totalitarisme que Wade cherche à nous imposer. C'est là tout le sens du combat mené par Malick Noel Seck et dont les objectifs sont clairement exprimés dans le préambule de notre constitution :

Le peuple du Sénégal souverain, profondément attaché à ses valeurs culturelles fondamentales qui constituent le ciment de l'unité nationale ; convaincu de la volonté de tous les citoyens, hommes et femmes, d'assumer un destin commun par la solidarité, le travail et l'engagement patriotique ; considérant que la construction nationale repose sur la liberté individuelle et la respect de la personne humaine, sources de créativité ; conscient de la nécessité d'affirmer et de consolider les fondements de la Nation et de l'Etat attaché à l'idéal de l'unité africaine ; affirme :

-la séparation et l'équilibre des pouvoirs conçus et exercés à travers des procédures démocratiques ;

-le respect et la consolidation d'un État de droit dans lequel l'Etat et les citoyens sont soumis aux mêmes normes juridiques sous le contrôle d'une justice indépendante et impartiale;

-son attachement à la transparence dans la conduite et la gestion des affaires publiques ainsi qu'au principe de bonne gouvernance ;

-la volonté du Sénégal d'être un État moderne qui fonctionne selon le jeu loyal et équitable entre une majorité qui gouverne et une opposition démocratique, et un État qui reconnaît cette opposition comme un pilier fondamental de la démocratie et un rouage indispensable au bon fonctionnement du mécanisme démocratique; approuve et adopte la présente constitution dont le préambule est partie intégrante.

C'est donc dans les principes énoncés par ce préambule que l'action de Malick Noel Seck s'inscrit. Le président de la République Sénégalaise et son administration ont délibérément choisi de violer chacun de ces principes. Les citoyens Sénégalais ont été les témoins dans les dix dernières années d'une multiplication sans précédent des scandales politico-financiers que nous dénonçons du bout des lèvres sans pour autant prendre des dispositions nécessaires pour nous prémunir du « détournement des fonds publiques par les membres d'une administration que nous avons élu». Or comme le faisait remarquer MNS depuis sa prison, «nous ne pouvons pas souhaiter une amélioration de nos conditions d'existence sans au préalable nous assurer de l'intégrité morale de ceux qui nous gouvernent». La Démocratie sans la transparence n'est qu'une façade. Or Sénégalais, on vous ment, on vous vole et l'on cherche à vous pacifier par une interprétation fallacieuse du Droit. Ne vous attendez à aucune amélioration politique, économique ou sociale, tant que le modèle de gouvernement proposé par Wade et qui repose essentiellement sur le brigandage n'aura été démantelé.


Yerim Sow
Président d'honneur du Comité de Soutien à Malick Noël Seck
yerim@malicknoelseck.com
www.malicknoelseck.com

Jean Louis DJIBA

Vendredi 4 Novembre 2011 - 10:13


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