Malika : Le projet PICEP accompagne la Commune pour la lutte contre l'érosion et la fixation des dunes

Le Projet intercommunal sensible au changement climatique et à l’énergie durable (PICEP) en partenariat avec l’Union Européen, a procédé, ce vendredi à une opération de reboisement dans la commune de Malika dans le cadre de lutte contre l’avancée de la mer. Ainsi, 1.000 plantes sont prévues pour la campagne 2019 dans le littoral au niveau de cette zone. ce projet PICEP accompagne les Communes de Pikine et de Guediawaye dans la lutte contre les changements climatiques. 
 
Selon le Lieutenant Ibrahima Mar, chef du secteur des Eaux et Forêts du département de Pikine, « cette campagne concerne deux communes, celle de Malika et de Yeumbeul Nord ». M. Mar, qui est également le chef des opérations techniques du plan d’aménagement de la forêt classé de Mbao, a rappelé que : « Ce projet a été réalisé dans la consolidation des acquis de plantation du service des Eaux et Forets, que le service avait commencé à réaliser depuis 1948 ici à Malicka ».
 
Parlant de l’objectif de cette plantation, Ibrahima Mar a précisé que c’était de fixer les dunes, les lacs et toutes les zones à vocation agricole et pastorale. « Aujourd’hui, c’est la VDN 3 qui est menacée, c’est pourquoi nous essayons tant soit peu de fixer les dunes et d’améliorer le cadre de vie au niveau des populations », dit-il.
 
Poursuivant ses propos, il indique : « Pour la campagne 2019, nous avons 1.000 plantes. Mais l’année dernière en 2018, nous avons réalisé, 4 hectares 500 avec des cocotiers. Ici, c’est une zone semi fixée, c’est pourquoi nous avons mis des filaos pour accélérer le processus ».
 
Il soutient que « la menace est réelle ici au niveau de la Vdn 3. Si vous regardez bien nous sommes aux moins à deux mètres d’altitude par rapport à la Vdn 3. Donc le front avance, et va se déverser pratiquement si on ne fait rien à ce niveau ».
 
Madame Sarr Madeleine, représentante du département technique du ministère de l’Environnement indique que cette initiative est à saluer et aussi à encourager. « Et comme la dit le lieutenant des eaux et forêts, c’est une activité à démultiplier pour d’avantage fixé le littoral, et freiner le processus de l’érosion côtière et l’avancé de la mer sur le continent. Le filao est une bonne espèce. Qui est accueille de part sa capacité à supporter de telles conditions, notamment le manque d’eau et ça permet de fixer le sol. Le reboisement est nécessaire dans notre environnement », a-t-elle déclaré.
 
Adja Binta Laye Diaw, première adjointe au maire de Malika, s’est aussi félicitée de la réalisation de ce projet. Elle invite toutes les autorités locales, avec les partenaires à s’engager avec les populations pour l’avancement de ce projet.