Il a surpris, sa démission de Rewmi a ému. Preuve que Thierno Bocoum jouit d'une appréciation positive de l'opinion. Chose rare au Sénégal comme ailleurs, où les hommes politiques sont le plus souvent jugés sur leurs défauts que sur leurs qualités. C'est parce que, il faut le reconnaître, une certaine espèce de politiciens, loin d'être en voie de disparition, ne fait rien pour corriger cette image.
Le jugement positif dont bénéficie le désormais ex-compagnon de l'ancien Premier ministre Idrissa Seck, tient à deux choses : son militantisme considéré comme de nombreux citoyens comme exemplaire, et son bilan lors de la dernière Législature de député du peuple, quoique cette appellation soit aujourd'hui galvaudée.
Les Sénégalais peuvent être injustes, mais ils n'aiment pas l'injustice. Et nombreux sont ceux qui pensent qu'il a été injustement récompensé en ayant pas été investi sur les listes de Manko Taxawou Senegaal (Mts). Thierno Bocoum a donc démissionné de Rewmi. Et il ne s'est pas étendu sur les raisons de son divorce avec son leader Seck, qu'il classe déjà au rayon des ex.
Il ressort cependant de ses entretiens à chaud avec les médias, qu'il ambitionne de continuer son parcours politique autrement et de réaliser une alternance générationnelle. De quelle génération s'agit-il ? Grande question et vaste programme.
Dans la jungle politique sénégalaise caractérisée par l'instinct grégaire de survie des plus âgés face aux plus jeunes, tous les jeunes loups aux dents longues, qui ont eu à clamer et proclamer haut fort leur ambition d'alternance générationnelle, se sont cassés les dents. S'il est vrai qu'un destin politique se provoque, Probablement, l'alternance dite générationnelle ne se proclame pas. Elle relève davantage d'un processus naturelle dont il faut savoir saisir l'opportunité au bon moment.
Quand Abdou Diouf succède à Senghor ou Macky Sall à Wade, ne s'agit-il pas d'alternance générationnelle ? Et puis, il peut arriver qu'une alternance générationnelle soit à l'envers, car de l'alternance de 2000, entre un Wade plus âgé et son successeur Diouf. N’étant pas voyant ou Saltigué, il est plus sage d'attendre de voir de quoi l'avenir politique de Bocoum sera fait.
Chronique diffusée sur la Rfm
Le jugement positif dont bénéficie le désormais ex-compagnon de l'ancien Premier ministre Idrissa Seck, tient à deux choses : son militantisme considéré comme de nombreux citoyens comme exemplaire, et son bilan lors de la dernière Législature de député du peuple, quoique cette appellation soit aujourd'hui galvaudée.
Les Sénégalais peuvent être injustes, mais ils n'aiment pas l'injustice. Et nombreux sont ceux qui pensent qu'il a été injustement récompensé en ayant pas été investi sur les listes de Manko Taxawou Senegaal (Mts). Thierno Bocoum a donc démissionné de Rewmi. Et il ne s'est pas étendu sur les raisons de son divorce avec son leader Seck, qu'il classe déjà au rayon des ex.
Il ressort cependant de ses entretiens à chaud avec les médias, qu'il ambitionne de continuer son parcours politique autrement et de réaliser une alternance générationnelle. De quelle génération s'agit-il ? Grande question et vaste programme.
Dans la jungle politique sénégalaise caractérisée par l'instinct grégaire de survie des plus âgés face aux plus jeunes, tous les jeunes loups aux dents longues, qui ont eu à clamer et proclamer haut fort leur ambition d'alternance générationnelle, se sont cassés les dents. S'il est vrai qu'un destin politique se provoque, Probablement, l'alternance dite générationnelle ne se proclame pas. Elle relève davantage d'un processus naturelle dont il faut savoir saisir l'opportunité au bon moment.
Quand Abdou Diouf succède à Senghor ou Macky Sall à Wade, ne s'agit-il pas d'alternance générationnelle ? Et puis, il peut arriver qu'une alternance générationnelle soit à l'envers, car de l'alternance de 2000, entre un Wade plus âgé et son successeur Diouf. N’étant pas voyant ou Saltigué, il est plus sage d'attendre de voir de quoi l'avenir politique de Bocoum sera fait.
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