C’est en décembre 2012, à la suite d’une bagarre aux Parcelles Assainies unité 5, l’opposant à son ami d’enfance, que Mamadou Minty a poignardé celui-ci au niveau de la cage thoracique. Un différend qui avait pour origine une somme de… 5.000 francs.
« après avoir vendu son téléphone à 10.000 francs, il m’a prêté 5000 francs jusqu’à la fin du mois. Mais quatre jours après, il est revenu réclamer son argent. C’est à la suite d’un échange de propos avec lui, alors que je voulais le ralentir que je l’ai poignardé de façon irréfléchie et involontaire. C’était une bataille à l’aveuglette. C’est un accident, je n’ai jamais eu l’intention de le tuer », s’est défendu l’accusé.
Il nie également avoir ouvert les hostilités. Après son acte criminel, l’accusé s’était réfugié à Yoff pendant deux ans. Recherché en vain, il a été extirpé par la suite par le juge d’application des peines de la prison de Rebeuss où il était détenu dans le cadre d’une affaire d’association de malfaiteurs.
D’après le père de la victime, alassane Badiane, c’est Mamadou Minty qui a acheté le couteau qui a servi à tuer son fils. « Après avoir été malmené, il a poignardé la victime. Celle-ci, évacuée à l’hôpital, a succombé à ses blessures. L’amitié liait nos deux familles, on s’est battu une seule fois, mais je n’ai jamais eu de rancune pour lui » a dit le père du défunt en parlant de l’accusé. Pour finir, il a réclamé 40 millions de francs de dommages et intérêts.
Le procureur a rappelé que l’accusé a reconnu les faits. « Après avoir maîtrisé la victime, le couteau entre ses mains, il n’avait plus de crainte pour sa vie. Il a planté l’arme dans une partie vitale du corps. » s’adressant à Mamadou Minty, le maître des poursuites lui a dit ceci : « en l’ayant arraché à l’affection de ses parents, tu as anéanti une vie et un projet de voyage ». Et de poursuivre en disant que l’accusé n’a pas cultivé la maîtrise de soi ».
En conclusion, il a requis les travaux forcés à perpétuité contre l’accusé. Quant à la défense, elle estime, qu’il est constant qu’il s’agissait d’une bagarre au cours de laquelle un coup a été porté qui a tué la victime. « C’est une bagarre entre amis qui a viré au drame. C’est une erreur de jeunesse », a plaidé la défense qui a sollicité du tribunal la disqualification des faits en coup mortel sans intention de donner la mort. La chambre criminelle a mis l’affaire en délibéré pour le 4 février prochain.
Le Témoin
« après avoir vendu son téléphone à 10.000 francs, il m’a prêté 5000 francs jusqu’à la fin du mois. Mais quatre jours après, il est revenu réclamer son argent. C’est à la suite d’un échange de propos avec lui, alors que je voulais le ralentir que je l’ai poignardé de façon irréfléchie et involontaire. C’était une bataille à l’aveuglette. C’est un accident, je n’ai jamais eu l’intention de le tuer », s’est défendu l’accusé.
Il nie également avoir ouvert les hostilités. Après son acte criminel, l’accusé s’était réfugié à Yoff pendant deux ans. Recherché en vain, il a été extirpé par la suite par le juge d’application des peines de la prison de Rebeuss où il était détenu dans le cadre d’une affaire d’association de malfaiteurs.
D’après le père de la victime, alassane Badiane, c’est Mamadou Minty qui a acheté le couteau qui a servi à tuer son fils. « Après avoir été malmené, il a poignardé la victime. Celle-ci, évacuée à l’hôpital, a succombé à ses blessures. L’amitié liait nos deux familles, on s’est battu une seule fois, mais je n’ai jamais eu de rancune pour lui » a dit le père du défunt en parlant de l’accusé. Pour finir, il a réclamé 40 millions de francs de dommages et intérêts.
Le procureur a rappelé que l’accusé a reconnu les faits. « Après avoir maîtrisé la victime, le couteau entre ses mains, il n’avait plus de crainte pour sa vie. Il a planté l’arme dans une partie vitale du corps. » s’adressant à Mamadou Minty, le maître des poursuites lui a dit ceci : « en l’ayant arraché à l’affection de ses parents, tu as anéanti une vie et un projet de voyage ». Et de poursuivre en disant que l’accusé n’a pas cultivé la maîtrise de soi ».
En conclusion, il a requis les travaux forcés à perpétuité contre l’accusé. Quant à la défense, elle estime, qu’il est constant qu’il s’agissait d’une bagarre au cours de laquelle un coup a été porté qui a tué la victime. « C’est une bagarre entre amis qui a viré au drame. C’est une erreur de jeunesse », a plaidé la défense qui a sollicité du tribunal la disqualification des faits en coup mortel sans intention de donner la mort. La chambre criminelle a mis l’affaire en délibéré pour le 4 février prochain.
Le Témoin
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