Toutes les personnes qui ont perdu la vie lors des violentes manifestations de la semaine dernière, n’ont pas été atteintes d’une balle des forces de défense et de sécurité. En tout cas, c’est ce que soutient Mamadou Ndiaye, frère de Cheikhouna Ndiaye, ce jeune tailleur tué au rond-point Case-bi des Parcelles Assainies le 4 mars dernier. Il révèle qu’ « il a été poignardé ».
« Cheikhouna Ndiaye, mon frère, était la troisième victime de ses manifestations. Mais il n’a pas été tué par la police. Il a été poignardé. Dans la foule, il y avait des agresseurs. Ce sont eux qui l’ont agressé », a révélé Mamadou Ndiaye, dans une entretien avec le journal Les Echos.
Il a précisé que c’est lui-même qui a demandé l’autopsie à l’hôpital Idrissa Pouye de Grande Yoff. « On m’a remis les papiers de l’autopsie. Le spécialiste a révélé que c’est une arme blanche, tranchante qui l’a tué », a-t-il fait savoir.
Mamadou Ndiaye de souligner qu’Ousmane Sonko et Bougane Guèye Dany connaissent la vérité car, a-t-il avancé, ils ont été informés par sa sœur. « Ousmane Sonko le sait. On le lui a dit quand il est venu présenter ses condoléances à la famille. Bougane Guèye Dany aussi est venu présenter ses condoléances ».
Sur l’appel lancé par Amnesty international aux familles des victimes à porter plainte contre l’Etat du Sénégal, Mamadou Ndiaye a confirmé que sa famille a été contactée par l’organisation, mais « elle a refusé de porter plainte ».
A rappeler que 12 jeunes ont été tués et plusieurs blessés enregistrés au cours des émeutes qui ont été déclenchées par l'arrestation du leader de Pastef Les Patriotes Ousmane Sonko, le 3 mars dernier pour "trouble à l'ordre public" alors qu'il se rendait au Palais de justice pour répondre au juge du 8e cabinet dans le cadre du dossier de "viols et menace de mort", dont il est le principal accusé.
« Cheikhouna Ndiaye, mon frère, était la troisième victime de ses manifestations. Mais il n’a pas été tué par la police. Il a été poignardé. Dans la foule, il y avait des agresseurs. Ce sont eux qui l’ont agressé », a révélé Mamadou Ndiaye, dans une entretien avec le journal Les Echos.
Il a précisé que c’est lui-même qui a demandé l’autopsie à l’hôpital Idrissa Pouye de Grande Yoff. « On m’a remis les papiers de l’autopsie. Le spécialiste a révélé que c’est une arme blanche, tranchante qui l’a tué », a-t-il fait savoir.
Mamadou Ndiaye de souligner qu’Ousmane Sonko et Bougane Guèye Dany connaissent la vérité car, a-t-il avancé, ils ont été informés par sa sœur. « Ousmane Sonko le sait. On le lui a dit quand il est venu présenter ses condoléances à la famille. Bougane Guèye Dany aussi est venu présenter ses condoléances ».
Sur l’appel lancé par Amnesty international aux familles des victimes à porter plainte contre l’Etat du Sénégal, Mamadou Ndiaye a confirmé que sa famille a été contactée par l’organisation, mais « elle a refusé de porter plainte ».
A rappeler que 12 jeunes ont été tués et plusieurs blessés enregistrés au cours des émeutes qui ont été déclenchées par l'arrestation du leader de Pastef Les Patriotes Ousmane Sonko, le 3 mars dernier pour "trouble à l'ordre public" alors qu'il se rendait au Palais de justice pour répondre au juge du 8e cabinet dans le cadre du dossier de "viols et menace de mort", dont il est le principal accusé.
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