La Coordination des Associations de Presse du Sénégal qui regroupe l’ensemble des organisations des médias du Sénégal a rencontré ce mardi les organisations de la société civile. Il s’agit de Seydi Gassama de Amnesty international, qui est l’hôte de cette manifestation, Alassane Seck de la Ligue Sénégalaise des Droits de l’Homme, Sadikh Niass, le Secrétaire général par intérim de la RADDHO, Mamoudou Ibra Kane, pour dénoncer les mots dont souffre la presse au Sénégal.
Le président du Conseil des Diffuseurs et Editeurs de la Presse (CDEPS), est formel: «On a dépassé le stade de la sonnette d’alarme. La presse au Sénégal est en danger, la liberté de la presse au Sénégal est en danger, la démocratie Sénégalaise est en danger. Quand nous le disons, nous nous fondons d’abord sur un environnement économique de faillite des entreprises de presse. Aujourd’hui, quasiment la majorité des entreprises de presse au Sénégal sont en situation de quasi faillite parce qu’ils ne paient pas l’IPRES, ne paient pas leurs charges, encore moins les salaires. Le fait qu’on ne paie pas les salaires, ça a des incidences au niveau de l’environnement social des travailleurs des médias. Beaucoup de travailleurs des médias, des journalistes, des techniciens, des administrateurs, ne perçoivent pas de salaire, ou bien perçoivent des salaires avec des arriérés. Ce qui est encore plus grave, même la retraite des travailleurs là, n’est pas pris en compte».
Pis, relève-t-il, cette situation est à l’origine des fuites de cerveaux, de la corruption, etc. «Ce qui est un danger pour la démocratie au Sénégal », dénonce-t-il.
Les membres de la société civile ont à leur tour, magnifié ce geste avant d’évoquer leur engagement à soutenir la CAP. «J’ai souvent dit à mes collaborateurs, s’agissant des journalistes, quelque soit ce qu’un journaliste à fait, lorsqu’il est inquiété, la première chose à faire, c’est de le défendre d’abord. En le défendant, nous défendons un principe de la liberté de la presse. En tout cas, en ce qui me concerne vous pouvez être sûr que, mon engagement, l’engagement de notre organisation dans votre combat sera toujours sans faille», assure Seydi Gassama.
Le président du Conseil des Diffuseurs et Editeurs de la Presse (CDEPS), est formel: «On a dépassé le stade de la sonnette d’alarme. La presse au Sénégal est en danger, la liberté de la presse au Sénégal est en danger, la démocratie Sénégalaise est en danger. Quand nous le disons, nous nous fondons d’abord sur un environnement économique de faillite des entreprises de presse. Aujourd’hui, quasiment la majorité des entreprises de presse au Sénégal sont en situation de quasi faillite parce qu’ils ne paient pas l’IPRES, ne paient pas leurs charges, encore moins les salaires. Le fait qu’on ne paie pas les salaires, ça a des incidences au niveau de l’environnement social des travailleurs des médias. Beaucoup de travailleurs des médias, des journalistes, des techniciens, des administrateurs, ne perçoivent pas de salaire, ou bien perçoivent des salaires avec des arriérés. Ce qui est encore plus grave, même la retraite des travailleurs là, n’est pas pris en compte».
Pis, relève-t-il, cette situation est à l’origine des fuites de cerveaux, de la corruption, etc. «Ce qui est un danger pour la démocratie au Sénégal », dénonce-t-il.
Les membres de la société civile ont à leur tour, magnifié ce geste avant d’évoquer leur engagement à soutenir la CAP. «J’ai souvent dit à mes collaborateurs, s’agissant des journalistes, quelque soit ce qu’un journaliste à fait, lorsqu’il est inquiété, la première chose à faire, c’est de le défendre d’abord. En le défendant, nous défendons un principe de la liberté de la presse. En tout cas, en ce qui me concerne vous pouvez être sûr que, mon engagement, l’engagement de notre organisation dans votre combat sera toujours sans faille», assure Seydi Gassama.
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