Le président de la Commission de l'UA presse Bujumbura de ne rien faire pour compliquer une crise qui l’est déjà bien assez. Dans une déclaration, Moussa Faki Mahamat demande à « l'ensemble des acteurs concernés », autrement dit aux autorités burundaises, de s’abstenir de prendre des mesures, y compris « judiciaires », de nature à compliquer la recherche d’une solution à la crise. Il n’a pas besoin de mentionner les mandats d’arrêt internationaux que Bujumbura vient de lancer contre l’ex-président Pierre Buyoya pour son présumé rôle dans la mort de l’ex-président, Melchior Ndadaye. L’allusion est transparente.
En clair : l’Union africaine demande au président Pierre Nkurunziza de calmer le jeu et d’assister, fin décembre, au prochain sommet régional sur le Burundi.
Mais la déclaration du président de la Commission a du mal à passer à Bujumbura. Si le porte-parole du gouvernement, Prosper Ntahorwamiye, a refusé de s’exprimer sur RFI, l’ambassadeur du Burundi aux Nations unies a réagi de façon cinglante sur les réseaux sociaux. Dans un tweet adressé à Moussa Faki Mahamat, l’ambassadeur Albert Shingiro prie « certains acteurs de la communauté internationale de ne pas infantiliser le Burundi en s'ingérant dans ses affaires politiques ».
En clair : l’Union africaine demande au président Pierre Nkurunziza de calmer le jeu et d’assister, fin décembre, au prochain sommet régional sur le Burundi.
Mais la déclaration du président de la Commission a du mal à passer à Bujumbura. Si le porte-parole du gouvernement, Prosper Ntahorwamiye, a refusé de s’exprimer sur RFI, l’ambassadeur du Burundi aux Nations unies a réagi de façon cinglante sur les réseaux sociaux. Dans un tweet adressé à Moussa Faki Mahamat, l’ambassadeur Albert Shingiro prie « certains acteurs de la communauté internationale de ne pas infantiliser le Burundi en s'ingérant dans ses affaires politiques ».