Le juge Lusindiso Pakade a ordonné ce mardi le retour des tombes à Qunu, où se trouve le carré familial des Mandela, et où l’ancien président a passé son enfance. Même si les dernières volontés de l'ancien président sud-africain n’ont pas été rendues publiques, il a toujours laissé entendre qu’il voulait être enterré auprès de ses enfants à Qunu, un lieu auquel il est resté très attaché.
Mandla, désigné en 2007 chef du clan par le patriarche Nelson Mandela lui-même, avait décidé d’exhumer d’autorité en 2011 les tombes de Makaziwé, morte bébé, Thembekile, décédé suite à un accident de voiture, et Makgatho, mort du sida, pour les déplacer à Mvezo, à quelques dizaines de kilomètres de là.
Mvezo est le lieu de naissance symbolique du héros de la lutte contre l’apartheid. Mandla envisage d’y établir un important mémorial avec à la clé des attractions touristiques.
Opposés à cette idée, seize membres de la famille avaient déposé une plainte en référé vendredi. Et ce mardi, le juge leur a donné raison. Pakade a même ordonné à Mandla de restituer les restes avant 15 heures ce mercredi. Mais les avocats de Mandla ont décidé de contester cette décision. Une nouvelle audience est donc prévue ce mercredi.
La famille souhaite visiblement en découdre avec le petit-fils de Nelson Mandela, chef de Mvezo et député ANC. Elle souhaite en effet également attaquer Mandla au pénal. Le porte-parole de la police dans la province du Cap oriental a en effet confirmé à RFI que des membres de la famille Mandela avait déposé une plainte ce mardi contre Mandla pour dégradation de sépulture.
Cette querelle a mis au jour les profondes divisions qui traversent le clan Mandela. Elle scandalise par ailleurs certains Sud-Africains, qui voient avec consternation les enfants et les petits-enfants se disputer l’héritage de l’ancien président, toujours hospitalisé dans un état critique. La presse locale en fait ses gros titres.
Aux yeux de nombreux Sud-Africains, cette affaire est sacrilège. Au sein du clan, certains anciens pensent que les ancêtres sont en colère. C’est pour cela, disent-ils, que Nelson Mandela ne peut pas mourir en paix.
Source: RFI
Mandla, désigné en 2007 chef du clan par le patriarche Nelson Mandela lui-même, avait décidé d’exhumer d’autorité en 2011 les tombes de Makaziwé, morte bébé, Thembekile, décédé suite à un accident de voiture, et Makgatho, mort du sida, pour les déplacer à Mvezo, à quelques dizaines de kilomètres de là.
Mvezo est le lieu de naissance symbolique du héros de la lutte contre l’apartheid. Mandla envisage d’y établir un important mémorial avec à la clé des attractions touristiques.
Opposés à cette idée, seize membres de la famille avaient déposé une plainte en référé vendredi. Et ce mardi, le juge leur a donné raison. Pakade a même ordonné à Mandla de restituer les restes avant 15 heures ce mercredi. Mais les avocats de Mandla ont décidé de contester cette décision. Une nouvelle audience est donc prévue ce mercredi.
La famille souhaite visiblement en découdre avec le petit-fils de Nelson Mandela, chef de Mvezo et député ANC. Elle souhaite en effet également attaquer Mandla au pénal. Le porte-parole de la police dans la province du Cap oriental a en effet confirmé à RFI que des membres de la famille Mandela avait déposé une plainte ce mardi contre Mandla pour dégradation de sépulture.
Cette querelle a mis au jour les profondes divisions qui traversent le clan Mandela. Elle scandalise par ailleurs certains Sud-Africains, qui voient avec consternation les enfants et les petits-enfants se disputer l’héritage de l’ancien président, toujours hospitalisé dans un état critique. La presse locale en fait ses gros titres.
Aux yeux de nombreux Sud-Africains, cette affaire est sacrilège. Au sein du clan, certains anciens pensent que les ancêtres sont en colère. C’est pour cela, disent-ils, que Nelson Mandela ne peut pas mourir en paix.
Source: RFI