« Après avoir écouté attentivement le peuple kényan, qui a dit haut et fort qu'il ne voulait rien avoir à faire avec ce projet de loi de finances 2024, je m'incline et je ne promulguerai pas le projet de loi de finances 2024, qui sera par conséquent retiré », a déclaré William Ruto dans un discours au lendemain d'une journée de manifestation contre le texte qui a fait 22 morts, selon l'organe officiel de protection des droits humains.
« Après l'adoption du projet de loi, le pays a été témoin d'une large expression de mécontentement à l'égard du projet de loi tel qu'il a été adopté, qui a malheureusement entraîné des pertes de vies humaines et des destructions de biens », a ajouté le chef de l'État.
Le vote du texte mardi par le Parlement, où le parti présidentiel Kenya Kwanza est majoritaire, a déclenché la colère des manifestants réunis non loin, à Nairobi, dans le cadre d'une troisième journée de contestation du texte en 8 jours. Le Parlement pris d'assaut La foule a pris d'assaut le Parlement, saccageant et incendiant certains bâtiments, dans une attaque inédite dans l'histoire du pays indépendant depuis 1963. Selon plusieurs ONG, la police a tiré à balles réelles sur la foule. Nairobi et plusieurs villes ont également été le théâtre de pillages. Des bâtiments ont été incendiés à Eldoret, dans la vallée du Rift, fief du président William Ruto.
Le président a appelé à une concertation nationale. « Puisque nous nous sommes débarrassés du projet de loi de finances 2024, il est nécessaire d'avoir une conversation en tant que nation à l'avenir. (...) Comment gérer ensemble notre situation d'endettement ? (...) Je proposerai un engagement avec les jeunes de notre nation, nos fils et nos filles », a-t-il affirmé.
Pour le gouvernement, ces mesures fiscales étaient nécessaires pour redonner des marges de manoeuvre au pays, lourdement endetté (la dette publique représente environ 70% du PIB), et financer son ambitieux budget 2024-25 tablant sur 4 000 milliards de shillings (29 milliards d'euros) de dépenses, un record.
« Après l'adoption du projet de loi, le pays a été témoin d'une large expression de mécontentement à l'égard du projet de loi tel qu'il a été adopté, qui a malheureusement entraîné des pertes de vies humaines et des destructions de biens », a ajouté le chef de l'État.
Le vote du texte mardi par le Parlement, où le parti présidentiel Kenya Kwanza est majoritaire, a déclenché la colère des manifestants réunis non loin, à Nairobi, dans le cadre d'une troisième journée de contestation du texte en 8 jours. Le Parlement pris d'assaut La foule a pris d'assaut le Parlement, saccageant et incendiant certains bâtiments, dans une attaque inédite dans l'histoire du pays indépendant depuis 1963. Selon plusieurs ONG, la police a tiré à balles réelles sur la foule. Nairobi et plusieurs villes ont également été le théâtre de pillages. Des bâtiments ont été incendiés à Eldoret, dans la vallée du Rift, fief du président William Ruto.
Le président a appelé à une concertation nationale. « Puisque nous nous sommes débarrassés du projet de loi de finances 2024, il est nécessaire d'avoir une conversation en tant que nation à l'avenir. (...) Comment gérer ensemble notre situation d'endettement ? (...) Je proposerai un engagement avec les jeunes de notre nation, nos fils et nos filles », a-t-il affirmé.
Pour le gouvernement, ces mesures fiscales étaient nécessaires pour redonner des marges de manoeuvre au pays, lourdement endetté (la dette publique représente environ 70% du PIB), et financer son ambitieux budget 2024-25 tablant sur 4 000 milliards de shillings (29 milliards d'euros) de dépenses, un record.