Manifestation contre l'augmentation du prix des carburants. Khartoum, le 25 septembre 2013. REUTERS/Stringer
Face à l'opposition et la rue, le gouvernement soudanais continue de faire preuve d'une intransigeance à toute épreuve. Lors d'une conférence de presse le 30 septembre, le ministre de l'Intérieur a dénoncé des attaques criminelles contre la police et affirmé que les photos montrant des victimes de la répression étaient des truquages. Le ministre a affirmé que les photos des victimes avaient été prises lors de manifestations dans d'autres pays. « Elles viennent d'Egypte », a assuré Ibrahim Mahmoud Hamed.
De nombreuses photos et vidéos ont en effet circulé sur Facebook et YouTube, et peu sur les médias du pays, en raison de la censure. Certains des documents audiovisuels ont laissé perplexes les journalistes dans la capitale, soit parce qu'ils montraient un nombre de cadavres bien trop élevé, soit parce que les images ne leur ont jamais permis de reconnaître où les séquences avaient été tournées.
Toujours est-il que la répression a fait trente-quatre morts, cinquante si l'on retient le chiffre communiqué par les organisations de défense des droits de l'homme. « Nous étions face à des organisations criminelles et soutenues par l'étranger », s'est défendu le ministre, qui a cité l'implication du groupe rebelle SPLM Nord. Le ministre a par ailleurs accusé l'opposition d'avoir encouragé les pillages.
L'opposition, quant à elle, poursuit ses tractations en vue de créer une plate-forme afin d'exiger un gouvernement de transition consensuel chargé d'organiser des élections.
Source : Rfi.fr
De nombreuses photos et vidéos ont en effet circulé sur Facebook et YouTube, et peu sur les médias du pays, en raison de la censure. Certains des documents audiovisuels ont laissé perplexes les journalistes dans la capitale, soit parce qu'ils montraient un nombre de cadavres bien trop élevé, soit parce que les images ne leur ont jamais permis de reconnaître où les séquences avaient été tournées.
Toujours est-il que la répression a fait trente-quatre morts, cinquante si l'on retient le chiffre communiqué par les organisations de défense des droits de l'homme. « Nous étions face à des organisations criminelles et soutenues par l'étranger », s'est défendu le ministre, qui a cité l'implication du groupe rebelle SPLM Nord. Le ministre a par ailleurs accusé l'opposition d'avoir encouragé les pillages.
L'opposition, quant à elle, poursuit ses tractations en vue de créer une plate-forme afin d'exiger un gouvernement de transition consensuel chargé d'organiser des élections.
Source : Rfi.fr