Dans le village de Roff situé dans la commune rurale de Malikounda sur la route Joal (département de Mbour) les populations ont soif. Ce village qui fut autre fois une oasis dans la culture maraichère est devenu cette année un véritable lieu où l’eau est devenue une denrée rare.
Les puits dont la profondeur dépasse 35 mètres ont tari et l’agriculture contre saison n’y est plus pratiquée. Pour avoir de l’eau, les femmes doivent effectuer un parcours de combattant. Elles font des kilomètres pour se rendre dans le quartier de Ngémbala à bord de charrettes. Lasses et meurtries, les populations de ce village oublié des infrastructures hydrauliques, ont tenu une manifestation la semaine dernière pour alerter les autorités étatiques pour l’obtention de bornes fontaines. «Nous voulons de l’eau » c’est le seul cri de cœur qu’elles ont lancé.
Le village doit être servi en eau pour, au moins, permettre les ménages de régler les besoins élémentaires. Selon Safi Gningue, le porte-parole des femmes du village de Roff, le calvaire d’une femme ne peut pas dépasser ce que les villageoises endurent. "Nous nous réveillons à quatre heures du matin et chaque ménage dans le quartier de Mbine koute obtient deux bassines le matin et deux le soir. Cette répartition a été faite pour permettre à chaque ménage de bénéficier au moins de quelques gouttes. Ceux qui ont des moyens sont obligés d’attacher les charrettes pour se rendre à plus d’un kilomètre d'ici pour s’abreuver en eau. Le forage datant de l’époque de plus d’une trentaine d’année a été réfectionné par la commune, mais il faut se rendre au niveau du quartier de Ngémbala pour obtenir de l’eau. Or plusieurs kilomètres nous séparent de ce quartier» déplore-t-elle.
Les gros barils qui servent de château d’eau, devant le forage, témoignent de l’impuissance de ce dernier à pouvoir ravitailler la zone pour une longue durée. Dans ce village, la femme a perdu la beauté, les travaux ménagères ont fini par anéantir les dernière critères de beauté des villageoises qui ont reçu un dernier coup de grâce à cause du manque d’eau. Pour le chef du village la situation est difficile.
Pourtant, la bourgade de Roff, composée de 6 quartiers (Mbine Seck, Padanka, Ngembala, Mbine Koute, Poulanéka) et peuplée de Sérères et Peulhs dont l’agriculture et l’élevage sont les activités économiques, est traversée par le réseau de la SONES (Société nationale des eaux du Sénégal) qui ravitaille la zone de Joal, Mbodiéne. Notamment au niveau du quartier de Mbine Seck.
En attendant la réaction des autorités étatiques et celles de la Sénégalaise des eaux (Sde), les populations, les femmes de Roff vivent le calvaire devant l'exode des jeunes qui ont quitté le village pour aller chercher du travail à la ville laissant à leur charge les enfants et les vieillards.
Les puits dont la profondeur dépasse 35 mètres ont tari et l’agriculture contre saison n’y est plus pratiquée. Pour avoir de l’eau, les femmes doivent effectuer un parcours de combattant. Elles font des kilomètres pour se rendre dans le quartier de Ngémbala à bord de charrettes. Lasses et meurtries, les populations de ce village oublié des infrastructures hydrauliques, ont tenu une manifestation la semaine dernière pour alerter les autorités étatiques pour l’obtention de bornes fontaines. «Nous voulons de l’eau » c’est le seul cri de cœur qu’elles ont lancé.
Le village doit être servi en eau pour, au moins, permettre les ménages de régler les besoins élémentaires. Selon Safi Gningue, le porte-parole des femmes du village de Roff, le calvaire d’une femme ne peut pas dépasser ce que les villageoises endurent. "Nous nous réveillons à quatre heures du matin et chaque ménage dans le quartier de Mbine koute obtient deux bassines le matin et deux le soir. Cette répartition a été faite pour permettre à chaque ménage de bénéficier au moins de quelques gouttes. Ceux qui ont des moyens sont obligés d’attacher les charrettes pour se rendre à plus d’un kilomètre d'ici pour s’abreuver en eau. Le forage datant de l’époque de plus d’une trentaine d’année a été réfectionné par la commune, mais il faut se rendre au niveau du quartier de Ngémbala pour obtenir de l’eau. Or plusieurs kilomètres nous séparent de ce quartier» déplore-t-elle.
Les gros barils qui servent de château d’eau, devant le forage, témoignent de l’impuissance de ce dernier à pouvoir ravitailler la zone pour une longue durée. Dans ce village, la femme a perdu la beauté, les travaux ménagères ont fini par anéantir les dernière critères de beauté des villageoises qui ont reçu un dernier coup de grâce à cause du manque d’eau. Pour le chef du village la situation est difficile.
Pourtant, la bourgade de Roff, composée de 6 quartiers (Mbine Seck, Padanka, Ngembala, Mbine Koute, Poulanéka) et peuplée de Sérères et Peulhs dont l’agriculture et l’élevage sont les activités économiques, est traversée par le réseau de la SONES (Société nationale des eaux du Sénégal) qui ravitaille la zone de Joal, Mbodiéne. Notamment au niveau du quartier de Mbine Seck.
En attendant la réaction des autorités étatiques et celles de la Sénégalaise des eaux (Sde), les populations, les femmes de Roff vivent le calvaire devant l'exode des jeunes qui ont quitté le village pour aller chercher du travail à la ville laissant à leur charge les enfants et les vieillards.