Le Manifeste citoyen pour la refondation nationale fait déjà l’objet d’un accueil très favorable et suscite beaucoup d’intérêt auprès de toutes les franges de la population, selon ses initiateurs. Ces derniers qui en veulent pour preuve le nombre de signatures, déjà enregistré, marquant, disent-ils, un engagement sans faille des citoyens sénégalais, ont tenu un point de presse le samedi 10 avril à Dakar.
Pour Ousmane Sané, économiste membre des signataires, « le manifeste qui fait juste quatre pages est le produit d’une réflexion d’hommes et de femmes qui ont la ferme volonté d’apporter leur contribution à la nécessaire refondation de notre pays ». L’idée directrice du manifeste, explique t il, « c’est avant tout de participer à l’appropriation par les populations des conclusions des assises nationales et de contribuer en même temps à bâtir un Sénégal nouveau et émergent, à jeter les bases d’un fort rassemblement pour en assurer sa mise en œuvre ». Son camarade, Abdou Salam Fall, sociologue et Professeur chercheur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, (Ucad) de renchérir : « seul un mouvement social large est capable de porter les conclusions des assises nationales et d’en être les sentinelles pour faire en sorte qu’elles soient appliquées ». Il trouve que, « pour une première fois, un large rassemblement des acteurs de la société civile s’opère autour d’une co-constructions d’un projet de société avec une large participation populaire et avec une diversité d’acteurs »
Ousmane Sané a soutenu par ailleurs que « les Assises nationales ont décliné les politiques à mettre en œuvre dans tous les domaines et secteurs d’activités de la vie de la nation que ce soit dans le court ou dans le long terme ». De ce point de vue, a-t-il argumenté, « c’est un exercice inédit de part son ampleur, de part son caractère inclusif ». A l’en croire, « il est important de se référer aux expériences des pays asiatiques qui, malgré leur différence spécifique, ont tous au moins deux points en commun : tous les pays asiatiques qui ont fait des bonds en avant se sont dotés d’une vision à long terme du développement et d’un leadership capable de mettre les populations dans une direction en vue d’atteindre les objectifs visés ».
L’économiste de faire part que les principes sur lesquels le comité d’initiative s’appuie pour orienter ses activités sont : la proximité vis-à-vis des populations pour créer les meilleures conditions d’une intervention populaire efficace, la promotion du rassemblement et la favorisation de l’unité des exclus, l’engagement d’un combat de toutes les idées de division qui ont été jusqu’ici très préjudiciables au développement tant au plan politique, économique, social et culturel et l’implication des jeunes religieux dans ce processus pour la construction d’une société qui aujourd’hui a une soif de justice et d’équité.
L’implication des religieux
A la question de savoir qu’est ce qui explique le retour des religieux dans la scène politique nationale, Serigne Mansour Sy Djamil répondra, « les religieux ne sont jamais sortis du champ politique pour revenir. Leur présence dans la politique du Sénégal est consubstantielle à l’émergence de l’Etat ». Au guide religieux d’aller même plus loin en déclarant qu’au Sénégal il n’y a pas de guide religieux mais de guide politico-religieux. Obédience En répondant à la question de savoir si ce manifeste a une coloration politique Serigne Mansour Sy Djamil a déclaré que « les Assises nationales elles-mêmes ont une coloration politique ». Mieux, le banquier de formation soutiendra « si on réfléchie sur la débacle du camp libéral du 22 mars 2009, on peut dire qu’elle a été d’une insurrection électorale, expression d’une désespérance profonde ». Serigne Mansour Sy Djamil de faire part de la création à l’issue de ce manifeste d’une dynamique qui se fait jour déjà au niveau des quartiers de Dakar, la création de cellule de soutien et au moment venu d’un mouvement de soutien, d’un parti avec un candidat à la présidentielle de 2012 ou mieux d’une coalition.
Candidature
Lorsque que interrogé sur la question de savoir est ce qu’on peut s’attendre à ce que Serigne Mansour Sy Djamil soit candidat à l’élection présidentielle de 2012, le guide religieux répond que « tout dépend de la décision des signataires de ce manifeste qui vont se retrouver très bientôt afin de discuter de la question, des instances du mouvement, etc. ».
Pour Ousmane Sané, économiste membre des signataires, « le manifeste qui fait juste quatre pages est le produit d’une réflexion d’hommes et de femmes qui ont la ferme volonté d’apporter leur contribution à la nécessaire refondation de notre pays ». L’idée directrice du manifeste, explique t il, « c’est avant tout de participer à l’appropriation par les populations des conclusions des assises nationales et de contribuer en même temps à bâtir un Sénégal nouveau et émergent, à jeter les bases d’un fort rassemblement pour en assurer sa mise en œuvre ». Son camarade, Abdou Salam Fall, sociologue et Professeur chercheur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, (Ucad) de renchérir : « seul un mouvement social large est capable de porter les conclusions des assises nationales et d’en être les sentinelles pour faire en sorte qu’elles soient appliquées ». Il trouve que, « pour une première fois, un large rassemblement des acteurs de la société civile s’opère autour d’une co-constructions d’un projet de société avec une large participation populaire et avec une diversité d’acteurs »
Ousmane Sané a soutenu par ailleurs que « les Assises nationales ont décliné les politiques à mettre en œuvre dans tous les domaines et secteurs d’activités de la vie de la nation que ce soit dans le court ou dans le long terme ». De ce point de vue, a-t-il argumenté, « c’est un exercice inédit de part son ampleur, de part son caractère inclusif ». A l’en croire, « il est important de se référer aux expériences des pays asiatiques qui, malgré leur différence spécifique, ont tous au moins deux points en commun : tous les pays asiatiques qui ont fait des bonds en avant se sont dotés d’une vision à long terme du développement et d’un leadership capable de mettre les populations dans une direction en vue d’atteindre les objectifs visés ».
L’économiste de faire part que les principes sur lesquels le comité d’initiative s’appuie pour orienter ses activités sont : la proximité vis-à-vis des populations pour créer les meilleures conditions d’une intervention populaire efficace, la promotion du rassemblement et la favorisation de l’unité des exclus, l’engagement d’un combat de toutes les idées de division qui ont été jusqu’ici très préjudiciables au développement tant au plan politique, économique, social et culturel et l’implication des jeunes religieux dans ce processus pour la construction d’une société qui aujourd’hui a une soif de justice et d’équité.
L’implication des religieux
A la question de savoir qu’est ce qui explique le retour des religieux dans la scène politique nationale, Serigne Mansour Sy Djamil répondra, « les religieux ne sont jamais sortis du champ politique pour revenir. Leur présence dans la politique du Sénégal est consubstantielle à l’émergence de l’Etat ». Au guide religieux d’aller même plus loin en déclarant qu’au Sénégal il n’y a pas de guide religieux mais de guide politico-religieux. Obédience En répondant à la question de savoir si ce manifeste a une coloration politique Serigne Mansour Sy Djamil a déclaré que « les Assises nationales elles-mêmes ont une coloration politique ». Mieux, le banquier de formation soutiendra « si on réfléchie sur la débacle du camp libéral du 22 mars 2009, on peut dire qu’elle a été d’une insurrection électorale, expression d’une désespérance profonde ». Serigne Mansour Sy Djamil de faire part de la création à l’issue de ce manifeste d’une dynamique qui se fait jour déjà au niveau des quartiers de Dakar, la création de cellule de soutien et au moment venu d’un mouvement de soutien, d’un parti avec un candidat à la présidentielle de 2012 ou mieux d’une coalition.
Candidature
Lorsque que interrogé sur la question de savoir est ce qu’on peut s’attendre à ce que Serigne Mansour Sy Djamil soit candidat à l’élection présidentielle de 2012, le guide religieux répond que « tout dépend de la décision des signataires de ce manifeste qui vont se retrouver très bientôt afin de discuter de la question, des instances du mouvement, etc. ».
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