"Des circonstances nouvelles ont conduit l'autorité chargée de l'ordre public à modifier son appréciation sur le projet de marche envisagée par les jeunesses" de l'opposition, a annoncé le préfet de Dakar, Ibrahima Sakho.
"En conséquence, la marche programmée vendredi 6 novembre 2009 de 16H00 à 18H30 est autorisée", ajoute le représentant de l'Etat, qui avait annoncé deux heures plus tôt son interdiction.
Le préfet avait alors fait valoir que le Collectif des femmes parlementaires du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir) avait aussi prévu une marche, vendredi, "à la même heure" que l'opposition, et "sur un itinéraire inverse". Il avait évoqué "de fortes présomptions d'affrontement entre deux groupes aux objectifs et orientations opposés", de nature "à mettre en péril la sécurité publique".
L'autorité préfectorale a finalement interdit cette marche du parti au pouvoir.
La coalition d'opposition "Benno Siggil Senegaal" ("S'unir pour un Sénégal debout" en ouolof) entend manifester contre "les dérives du pouvoir".
L'opposition vilipende particulièrement le président Abdoulaye Wade depuis qu'a éclaté l'affaire des 133.000 euros offerts en "cadeau", par la présidence sénégalaise, à un agent du Fonds monétaire international (FMI), en septembre.
Le chef de l'Etat avait expliqué que son aide de camp s'était, en fait, "trompé sur la somme" à donner au fonctionnaire en guise de traditionnel "cadeau" d'adieu.
Dans une déclaration diffusée mercredi, le Parti socialiste (opposition) a dénoncé cette affaire comme "une grave et historique tentative de corruption", en fustigeant "l'impunité et à l'arrogance des délinquants tapis dans les allées du pouvoir".
Pour le PS, la marche devait aussi être l'occasion d'exiger "un audit indépendant des comptes de l'ANOCI (agence nationale présidée par le fils du président, Karim Wade, ndlr), sans oublier la revendication permanente d'une vie plus décente, une nourriture moins chère, une éducation et des soins de bonne qualité, l'électricité disponible et à bon marché".
"En conséquence, la marche programmée vendredi 6 novembre 2009 de 16H00 à 18H30 est autorisée", ajoute le représentant de l'Etat, qui avait annoncé deux heures plus tôt son interdiction.
Le préfet avait alors fait valoir que le Collectif des femmes parlementaires du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir) avait aussi prévu une marche, vendredi, "à la même heure" que l'opposition, et "sur un itinéraire inverse". Il avait évoqué "de fortes présomptions d'affrontement entre deux groupes aux objectifs et orientations opposés", de nature "à mettre en péril la sécurité publique".
L'autorité préfectorale a finalement interdit cette marche du parti au pouvoir.
La coalition d'opposition "Benno Siggil Senegaal" ("S'unir pour un Sénégal debout" en ouolof) entend manifester contre "les dérives du pouvoir".
L'opposition vilipende particulièrement le président Abdoulaye Wade depuis qu'a éclaté l'affaire des 133.000 euros offerts en "cadeau", par la présidence sénégalaise, à un agent du Fonds monétaire international (FMI), en septembre.
Le chef de l'Etat avait expliqué que son aide de camp s'était, en fait, "trompé sur la somme" à donner au fonctionnaire en guise de traditionnel "cadeau" d'adieu.
Dans une déclaration diffusée mercredi, le Parti socialiste (opposition) a dénoncé cette affaire comme "une grave et historique tentative de corruption", en fustigeant "l'impunité et à l'arrogance des délinquants tapis dans les allées du pouvoir".
Pour le PS, la marche devait aussi être l'occasion d'exiger "un audit indépendant des comptes de l'ANOCI (agence nationale présidée par le fils du président, Karim Wade, ndlr), sans oublier la revendication permanente d'une vie plus décente, une nourriture moins chère, une éducation et des soins de bonne qualité, l'électricité disponible et à bon marché".