Marche du M-23 : La police met fin à la récréation


Rédigé le Mardi 7 Février 2012 à 15:53 | Lu 981 commentaire(s)


Le départ a été pris à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) vers 12 heures (heure locale), avec la participation d’un nombre considérable d’étudiant. Mais cette marche des candidats membres du Mouvement du 23 juin (M23) a été stoppée à hauteur de la poste de la Médina par la police. C’est toujours dans le cadre de la contestation de la candidature de Me Wade, d’ores et déjà validée par le Conseil constitutionnel.


 

Après l’Ucad, la destination était prévue pour le ministère de l’Intérieur, dans le centre ville de Dakar, mais les policiers leur ont opposé un refus catégorique. Ces derniers ont en effet bloqué l’avenue Blaise Diagne. Il s’en est suivi un face-à-face tendu entre les deux parties, selon l’Agence de presse sénégalaise (APS).

Un responsable de la police est en train de négocier avec les manifestants, déterminés à poursuivre leur route. Les marcheurs dans les rangs desquels se trouvent plusieurs candidats à la présidentielle, membres du M23, ont pris le départ devant l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), peu après 12 heures.

Le M23, mis en place au lendemain des manifestations contre le ticket présidentiel en juin, s’oppose à la candidature du président Wade à un nouveau mandat. Et ils avaient réussi à lancer la campagne présidentielle dans « une atmosphère d’unité », comme au passé avec le Benno siggil senegaal qui est piloté aujourd’hui par Moustapha Niasse, sans Ousmane Ta        nor Dieng et autres.

En ce qui concerne la candidature du président sortant Me Abdoulaye Wade, selon le mouvement, la Constitution ne lui permet pas de briguer à nouveau les suffrages des Sénégalais. Mais le Conseil constitutionnel, dont la décision était très attendue, a validé puis confirmé la candidature du leader du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir), poussant les opposants et les acteurs de la société civile à intensifier la lutte par la multiplication de manifestations à travers le pays.

Quatre personnes ont été tuées depuis le 27 janvier, jour où le Conseil constitutionnel a publié une liste de 14 candidats dont celle du président sortant. La communauté internationale et des organisations de défense des droits de l’Homme, ne sont pas restées indifférentes par rapport à la situation sociopolitique du pays. Des réactions ont fusé de partout pour condamner « avec la dernière énergie ces tueries ».

Pour l’heure, le candidat sortant observe une « pause » dans la poursuite de ces campagnes. Il avait ouvert son bal de campagne électorale à Mbacké (à l’intérieur du pays). Quant aux autres candidats de l’opposition, c’est la place de l’Obélisque qu’ils se sont réunis « main dans la main » pour lancer leur campagne. 





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