Quatre des sept employés d'Areva et Vinci enlevés le 16 septembre 2010 par Aqmi sur le site d'extraction d'uranium d'Areva à Arlit, dans le nord du Niger, sont toujours retenus dans le Sahel. AFP
C'est à trois heures du matin, dans la nuit du 15 ou 16 septembre 2010, que Pierre Legrand, Thierry Dol, Marc Féret et Daniel Larribe ont été enlevés sur le site d'Areva d'Arlit. C'est donc à cette heure precise que les familles ont symboliquement entamé leur marche dans Paris.
Un parcours qui mène aux différents points symboliques : les sièges d'Areva et de Vinci, entreprises auxquelles appartiennent les quatre Francais, puis l'Elysée, le Sénat et l'Assemblée nationale, lieux de pouvoir. A chaque étape, une lettre est déposée. Le périple se termine au Quai d'Orsay pour y remettre cette fois un manifeste signé par plus de 12 000 personnes.
« Nous faisons tout pour aller les chercher »
La dernière preuve de vie des otages, non datée, remonte au mois de juillet dernier. Depuis, plus rien. Les familles se plaignent de n'obtenir aucune information des autorités francaises. Si elles comprennent que la discrétion et la confidentialité sont nécessaires dans ce type d'affaires, elles réclament en revanche qu'on leur dise si les négociations avancent ou stagnent.
Hier, dimanche, le président français, s'est exprimé sur cette question lors de son entretien sur TFI. Il a indiqué avoir des « preuves » de vie des otages. Concernant les familles, a-t-il dit, « je peux leur dire que nous faisons tout pour aller les chercher ».
Le voyage du président François Hollande au Mali le 19 septembre aura t-il une influence sur le sort des quatre Français détenus par Aqmi ? C'est en tout cas ce qu'espèrent les familles.
Source : Rfi.fr
Un parcours qui mène aux différents points symboliques : les sièges d'Areva et de Vinci, entreprises auxquelles appartiennent les quatre Francais, puis l'Elysée, le Sénat et l'Assemblée nationale, lieux de pouvoir. A chaque étape, une lettre est déposée. Le périple se termine au Quai d'Orsay pour y remettre cette fois un manifeste signé par plus de 12 000 personnes.
« Nous faisons tout pour aller les chercher »
La dernière preuve de vie des otages, non datée, remonte au mois de juillet dernier. Depuis, plus rien. Les familles se plaignent de n'obtenir aucune information des autorités francaises. Si elles comprennent que la discrétion et la confidentialité sont nécessaires dans ce type d'affaires, elles réclament en revanche qu'on leur dise si les négociations avancent ou stagnent.
Hier, dimanche, le président français, s'est exprimé sur cette question lors de son entretien sur TFI. Il a indiqué avoir des « preuves » de vie des otages. Concernant les familles, a-t-il dit, « je peux leur dire que nous faisons tout pour aller les chercher ».
Le voyage du président François Hollande au Mali le 19 septembre aura t-il une influence sur le sort des quatre Français détenus par Aqmi ? C'est en tout cas ce qu'espèrent les familles.
Source : Rfi.fr