Du nouveau dans l’affaire Alkhaly Cissé, ancien député libéral arrêté sur le territoire marocain pour escroquerie portant sur la somme de deux (2) milliards de F CFA à l’encontre d’un saoudien le 25 septembre 2012. Les autorités marocaines excluent toute éventualité de l’extrader en Arabie saoudite. Des négociations seraient mêmes en cours pour sa libération.
Le président du comité sénégalais des droits de l’homme, Alioune Tine qui lui a rendu visite ce mercredi, précise : « Avec l’aide du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), c’est près d’un mois que je leur ai envoyé le dossier en leur demandant de bien vouloir étudier le cas. Mercredi, nous l’avons rencontré avec les autorités pénitentiaires au plus haut niveau à Rabat, son médecin, le représentant du CNDH sur les questions carcérales. On a bien discuté. Ses conditions de détention vont être réexaminées. Il est malade, il sera suivi de façon beaucoup plus étroite. Maintenant, on ne parle plus du problème de son extradition vers l’Arabie saoudite parce que c’est sur la base de la plainte de 2011 qu’il a été jugé, condamné dans un premier temps et puis relaxé en appel ».
Alioune Tine qui indique que cela ressemble beaucoup à une détention arbitraire, ne manque pas de préciser que le CNDH a pris le dossier en main en vue de le remettre à des experts pour l’étudier. Aujourd’hui, c’est le seul problème de la libération de l’ancien député libéral qui se pose, conclut le prédécesseur d’Aboubacry Mbodj au secrétariat général de la Rencontre Africaine de Défense des Droits de l’Homme (RADDHO).