Plus d'un millier d'adeptes de la confrérie soufie Tariqa Tijania, venus d'une cinquantaine de pays, sont réunis jusqu'à vendredi 16 mai à Fès, au Maroc, pour marquer le 200e anniversaire du décès du fondateur de cette importante confrérie et promouvoir un islam tolérant. La capitale spirituelle du royaume abrite le mausolée de Cheikh Sidi Ahmed Tijani, fondateur au 17e siècle de cette confrérie qui revendique plusieurs millions d'adeptes à travers le monde, en particulier en Afrique de l'Ouest.
Depuis le 14 mai, Fès accueille pour la troisième fois - après 2007 et 2009 - le Forum de la Tariqa Tijania, auquel participent des centaines de disciples dont des maîtres soufis, savants et chercheurs. Qualifiée par le quotidien marocain L'Economiste de plus grand pèlerinage qu'ait jamais connu Fès, cette rencontre est notamment marquée par la récitation de versets du Coran mais aussi l'organisation de conférences et ateliers en vue de l'élaboration d'un programme pédagogique, éducationnel et social. « Nous attendons de ce conclave que les participants élaborent une vision claire pour un programme d'action », a déclaré en ouverture Ahmed Tijani Cherif, cheikh de la confrérie. Dans un message adressé aux disciples, le roi du Maroc Mohammed VI, en sa qualité de commandeur des croyants, a de son côté loué le rôle du soufisme dans la dissémination de la sécurité spirituelle et la diffusion des valeurs d'amour et de concorde. Il s'agit de barrer la route aux chantres du radicalisme, du terrorisme, de la dissension, du démembrement et des doctrines mystificatrices, a fait valoir le souverain chérifien.
La Tijania est notamment l'une des confréries les plus influentes au Sénégal, qui compte plusieurs villes saintes dont Tivaouane, à une centaine de kilomètres de Dakar. Pour Ibn Anass Guei, un Sénégalais présent à Fès, la confrérie doit permettre à l'Afrique d'assumer sa place dans le monde actuel, en assurant la liberté, la paix du coeur et l'émancipation de l'homme, qui est au centre de tout. La zaouia, la confrérie, peut jouer un rôle très important pour consolider la paix. Pour le Maroc, cette manifestation constitue une opportunité de promouvoir le tourisme religieux, a encore relevé L'Economiste, tout en notant qu'il s'agissait aussi d'un possible levier d'influence pour Rabat, beaucoup de leaders religieux de la confrérie pouvant être des relais sur certains dossiers politiques.
Version mystique de l'islam apparue au 8e siècle et fortement imprégnée de rites et incantations, le soufisme a connu un renouveau dans le royaume comme moyen de promotion d'un islam modéré, en particulier depuis les attentats perpétrés à Casablanca le 16 mai 2003 par 12 kamikazes, qui avaient fait 33 morts.
Depuis le 14 mai, Fès accueille pour la troisième fois - après 2007 et 2009 - le Forum de la Tariqa Tijania, auquel participent des centaines de disciples dont des maîtres soufis, savants et chercheurs. Qualifiée par le quotidien marocain L'Economiste de plus grand pèlerinage qu'ait jamais connu Fès, cette rencontre est notamment marquée par la récitation de versets du Coran mais aussi l'organisation de conférences et ateliers en vue de l'élaboration d'un programme pédagogique, éducationnel et social. « Nous attendons de ce conclave que les participants élaborent une vision claire pour un programme d'action », a déclaré en ouverture Ahmed Tijani Cherif, cheikh de la confrérie. Dans un message adressé aux disciples, le roi du Maroc Mohammed VI, en sa qualité de commandeur des croyants, a de son côté loué le rôle du soufisme dans la dissémination de la sécurité spirituelle et la diffusion des valeurs d'amour et de concorde. Il s'agit de barrer la route aux chantres du radicalisme, du terrorisme, de la dissension, du démembrement et des doctrines mystificatrices, a fait valoir le souverain chérifien.
La Tijania est notamment l'une des confréries les plus influentes au Sénégal, qui compte plusieurs villes saintes dont Tivaouane, à une centaine de kilomètres de Dakar. Pour Ibn Anass Guei, un Sénégalais présent à Fès, la confrérie doit permettre à l'Afrique d'assumer sa place dans le monde actuel, en assurant la liberté, la paix du coeur et l'émancipation de l'homme, qui est au centre de tout. La zaouia, la confrérie, peut jouer un rôle très important pour consolider la paix. Pour le Maroc, cette manifestation constitue une opportunité de promouvoir le tourisme religieux, a encore relevé L'Economiste, tout en notant qu'il s'agissait aussi d'un possible levier d'influence pour Rabat, beaucoup de leaders religieux de la confrérie pouvant être des relais sur certains dossiers politiques.
Version mystique de l'islam apparue au 8e siècle et fortement imprégnée de rites et incantations, le soufisme a connu un renouveau dans le royaume comme moyen de promotion d'un islam modéré, en particulier depuis les attentats perpétrés à Casablanca le 16 mai 2003 par 12 kamikazes, qui avaient fait 33 morts.