
La couverture de Maroc Hebdo qui a déclenché la polémique.
« Appel au boycott de Maroc Hebdo » ou encore « Contre le racisme véhiculé par Maroc Hebdo », voici quelques-uns des groupes Facebook immédiatement créés après la sortie de ce magazine vendredi 2 novembre. Sur la Toile et Twitter, l’indignation a été quasi instantanée.
« La honte » twitte un internaute. « Du racisme pour cacher les maux d’une société en perte de valeurs », estime un autre. « Je suis triste pour mon pays », ajoute un troisième. D’autres ont relevé le contexte tendu dans lequel a été publié ce magazine réputé proche du ministère de l’Intérieur.
Racisme rampant
Des militants associatifs subsahariens ont récemment été arrêtés par la police. Et les associations de défense des migrants dénoncent des expulsions de plus en plus brutales de migrants clandestins ainsi qu’un racisme grimpant dans la société.
De son côté, Maroc Hebdo a démenti toute intention raciste. L’objectif était d’attirer l’attention des autorités marocaines sur la situation dramatique des migrants, a justifié son directeur Mohamed Selhami. Une justification un peu tardive pour le Groupe antiraciste d’accompagnement et de défense des étrangers et des migrants.
Cette association songe à poursuivre le magazine en justice pour incitation à la discrimination raciale. En attendant, un autre journal, El Khabar, arabophone mais proche de Maroc Hebdo, publiait samedi un dossier de quatre pages sur la prostitution supposée des femmes subsahariennes.
Source: RFI
« La honte » twitte un internaute. « Du racisme pour cacher les maux d’une société en perte de valeurs », estime un autre. « Je suis triste pour mon pays », ajoute un troisième. D’autres ont relevé le contexte tendu dans lequel a été publié ce magazine réputé proche du ministère de l’Intérieur.
Racisme rampant
Des militants associatifs subsahariens ont récemment été arrêtés par la police. Et les associations de défense des migrants dénoncent des expulsions de plus en plus brutales de migrants clandestins ainsi qu’un racisme grimpant dans la société.
De son côté, Maroc Hebdo a démenti toute intention raciste. L’objectif était d’attirer l’attention des autorités marocaines sur la situation dramatique des migrants, a justifié son directeur Mohamed Selhami. Une justification un peu tardive pour le Groupe antiraciste d’accompagnement et de défense des étrangers et des migrants.
Cette association songe à poursuivre le magazine en justice pour incitation à la discrimination raciale. En attendant, un autre journal, El Khabar, arabophone mais proche de Maroc Hebdo, publiait samedi un dossier de quatre pages sur la prostitution supposée des femmes subsahariennes.
Source: RFI
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