Pour s'être embrassés, les deux adolescents marocains et leur copain de classe, qui les a pris en photo, restent inculpés d'atteinte à la pudeur dans un lieu public. Bert Werk / Flickr CC
Après six jours dans des centres fermés pour mineurs, ils ont été rendus à leurs parents. Mais les trois adolescents, empêtrés dans l'affaire que l'on appelle du « baiser de Nador » devront néanmoins comparaître vendredi au tribunal.
La vague d'indignation soulevée par leur arrestation et leur placement, mercredi dernier, a manifestement convaincu le procureur du roi de la petite ville du Rif, où s'est déroulée l'affaire, qu'il était allé sans doute un peu loin. Lundi, il a accédé à leur demande de libération provisoire.
Même le plaignant, président d'une obscure association locale qui prétend « défendre les droits de l'homme », a exprimé ses regrets dans la presse. Il a dit qu'il envisageait de retirer sa plainte.
Les amoureux et leur copain de classe, qui avait pris la photo incriminée, restent néanmoins inculpés d'atteinte à la pudeur dans un lieu public. Selon le code pénal, ils risquent deux ans de prison.
Les soutiens aux trois enfants s'étaient multipliés toute la semaine. Des groupes de solidarité sur Facebook et des associations locales continuent d'appeler à des rassemblements à travers le Maroc jusqu'au procès.
L'idée de ces jeunes est de se réunir en masse et de s'embrasser en public.
Source : Rfi.fr
La vague d'indignation soulevée par leur arrestation et leur placement, mercredi dernier, a manifestement convaincu le procureur du roi de la petite ville du Rif, où s'est déroulée l'affaire, qu'il était allé sans doute un peu loin. Lundi, il a accédé à leur demande de libération provisoire.
Même le plaignant, président d'une obscure association locale qui prétend « défendre les droits de l'homme », a exprimé ses regrets dans la presse. Il a dit qu'il envisageait de retirer sa plainte.
Les amoureux et leur copain de classe, qui avait pris la photo incriminée, restent néanmoins inculpés d'atteinte à la pudeur dans un lieu public. Selon le code pénal, ils risquent deux ans de prison.
Les soutiens aux trois enfants s'étaient multipliés toute la semaine. Des groupes de solidarité sur Facebook et des associations locales continuent d'appeler à des rassemblements à travers le Maroc jusqu'au procès.
L'idée de ces jeunes est de se réunir en masse et de s'embrasser en public.
Source : Rfi.fr