Une femme qui a réussi à s'enfuir de l'église dit avoir vu une trentaine de personnes tuées. Mais l'armée ougandaise parle de 45 civils tués. Pour le gouverneur de la Province orientale de RDC, Médard Autsai Senga, le bilan dépasse les 75 morts. Et pour l'armée congolaise, il se situe entre 120 et 150 morts.
Le bain de sang a eu lieu le lendemain de Noël, dans une région de la RDC frontalière du Soudan et de l'Ouganda. Les armées des trois pays ont lancé tout récemment une offensive conjointe contre l'Armée de résistance du Seigneur, qui y sévit depuis une vingtaine d'années.
Les rebelles de la LRA ont démenti toute implication, accusant l'armée ougandaise d'avoir commis le massacre. Cependant, un témoin affirme les avoir reconnus. Abel Longi a rapporté que les assaillants parlaient acholi, étaient coiffés de dreadlocks et comptaient de nombreux jeunes garçons dans leurs rangs. La LRA est accusée de recruter de force des enfants soldats.
"Je me suis caché dans les buissons près de l'église et j'ai entendu les gens qui hurlaient pendant qu'ils étaient coupés en morceaux avec des machettes", a expliqué Abel Longi, qui tient une boutique à Doruma, le village où s'est produit le massacre.
"C'était horrible. Il y avait des cadavres au sol, principalement de femmes et d'enfants coupés en morceaux", a également affirmé le capitaine Chris Magezi, porte-parole de l'armée ougandaise. Des témoins ont rapporté que les rebelles avaient utilisé des machettes mais aussi des épées et des massues.
Le bain de sang a eu lieu le lendemain de Noël, dans une région de la RDC frontalière du Soudan et de l'Ouganda. Les armées des trois pays ont lancé tout récemment une offensive conjointe contre l'Armée de résistance du Seigneur, qui y sévit depuis une vingtaine d'années.
Les rebelles de la LRA ont démenti toute implication, accusant l'armée ougandaise d'avoir commis le massacre. Cependant, un témoin affirme les avoir reconnus. Abel Longi a rapporté que les assaillants parlaient acholi, étaient coiffés de dreadlocks et comptaient de nombreux jeunes garçons dans leurs rangs. La LRA est accusée de recruter de force des enfants soldats.
"Je me suis caché dans les buissons près de l'église et j'ai entendu les gens qui hurlaient pendant qu'ils étaient coupés en morceaux avec des machettes", a expliqué Abel Longi, qui tient une boutique à Doruma, le village où s'est produit le massacre.
"C'était horrible. Il y avait des cadavres au sol, principalement de femmes et d'enfants coupés en morceaux", a également affirmé le capitaine Chris Magezi, porte-parole de l'armée ougandaise. Des témoins ont rapporté que les rebelles avaient utilisé des machettes mais aussi des épées et des massues.
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