Le niveau du fleuve Sénégal continue de grimper à Matam, franchissant le seuil d'alerte de 8 mètres. Ce mercredi matin, la cote a atteint 8m62, contre 8m60 la veille à 8h00. Les débordements observés dans la zone du Dandé Mayo Nord, notamment au village de Diamel, ont entraîné de graves inondations.
À Diamel, le fleuve, qui est sorti de son lit depuis plusieurs jours, a envahi une large portion de la piste latéritique longeant le pont. L’eau s’est ensuite répandue sur les zones basses du village, rendant impraticable le tronçon utilisé par les charrettes pour transporter les passagers. Ce chemin s’est transformé en un véritable ruisseau, rendant la traversée difficile après le pont. Ce qui oblige les habitants à patauger à travers une vaste étendue d'eau pour atteindre le village.
La situation se complique davantage avec les précipitations qui continuent de tomber. Les villageois, inquiets, redoutent une aggravation de la situation. « On parlait du pont, maintenant c'est la route, plus précisément, le tronçon entre le quartier et le pont, qui vient d'être submergé par les eaux fluviales. Une situation inédite, car les eaux ont englouti les champs avant de traverser la route pour rejoindre les grands marigots et les concessions situées dans la partie basse du village », témoigne un habitant au micro de Leral.
Les crues n'ont pas épargné le poste de santé, ni plusieurs habitations, où chambres et toilettes sont désormais inondées. Face à cette montée des eaux, l’ensemble des villages riverains du fleuve Sénégal sont inquiets.
À Diamel, le fleuve, qui est sorti de son lit depuis plusieurs jours, a envahi une large portion de la piste latéritique longeant le pont. L’eau s’est ensuite répandue sur les zones basses du village, rendant impraticable le tronçon utilisé par les charrettes pour transporter les passagers. Ce chemin s’est transformé en un véritable ruisseau, rendant la traversée difficile après le pont. Ce qui oblige les habitants à patauger à travers une vaste étendue d'eau pour atteindre le village.
La situation se complique davantage avec les précipitations qui continuent de tomber. Les villageois, inquiets, redoutent une aggravation de la situation. « On parlait du pont, maintenant c'est la route, plus précisément, le tronçon entre le quartier et le pont, qui vient d'être submergé par les eaux fluviales. Une situation inédite, car les eaux ont englouti les champs avant de traverser la route pour rejoindre les grands marigots et les concessions situées dans la partie basse du village », témoigne un habitant au micro de Leral.
Les crues n'ont pas épargné le poste de santé, ni plusieurs habitations, où chambres et toilettes sont désormais inondées. Face à cette montée des eaux, l’ensemble des villages riverains du fleuve Sénégal sont inquiets.