C’est au terme d’un réquisitoire qui a duré près de trois heures que le procureur Ahmed Ould Moustapha a déclaré que « tous les éléments entre les mains de la justice prouvent la constitution d’un crime ». Il a donc requis 20 ans de prison ferme contre l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz jugé, entre autres, pour enrichissement illicite. Il a aussi réclamé la confiscation de ses biens.
« Il mérite cela parce que les crimes sont très graves et très clairs. Les preuves sont accablantes. Toutes les preuves sont là pour qu’il obtienne la peine maximale. Un président de la République qui utilise des procédures pour s’enrichir et qui utilise les biens d’une association d’utilité publique pour se faire sa maison et acheter des immeubles, c'est un crime », commente Me Vadili Raiss, avocat de la partie civile.
Mais ce réquisitoire est vivement contesté par les avocats de la défense de l’ancien chef d’État. « Dans ce dossier, il n’y a que des auditions et nous n’estimons pas que des auditions peuvent permettre de relever des crimes économiques. C'est un dossier qui est monté de toutes pièces donc on s'attend à tout mais nous estimons que nous sommes suffisamment armés sur le plan juridique pour démanteler toutes les demandes qui fondent les réquisitions du parquet », assure Maître Taleb Kyar.
Le procureur a également requis entre autre 10 ans de prison ferme contre deux premiers ministres et deux ministres de l’ancien président. La prochaine étape du procès : les plaidoiries de la défense avant que le juge ne rende son verdict final.
« Il mérite cela parce que les crimes sont très graves et très clairs. Les preuves sont accablantes. Toutes les preuves sont là pour qu’il obtienne la peine maximale. Un président de la République qui utilise des procédures pour s’enrichir et qui utilise les biens d’une association d’utilité publique pour se faire sa maison et acheter des immeubles, c'est un crime », commente Me Vadili Raiss, avocat de la partie civile.
Mais ce réquisitoire est vivement contesté par les avocats de la défense de l’ancien chef d’État. « Dans ce dossier, il n’y a que des auditions et nous n’estimons pas que des auditions peuvent permettre de relever des crimes économiques. C'est un dossier qui est monté de toutes pièces donc on s'attend à tout mais nous estimons que nous sommes suffisamment armés sur le plan juridique pour démanteler toutes les demandes qui fondent les réquisitions du parquet », assure Maître Taleb Kyar.
Le procureur a également requis entre autre 10 ans de prison ferme contre deux premiers ministres et deux ministres de l’ancien président. La prochaine étape du procès : les plaidoiries de la défense avant que le juge ne rende son verdict final.
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