Le président de la République mauritanien déchu, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi
Cette mesure avait été promise par les militaires lors de négociations destinées à éviter des sanctions de l'Union européenne.
Mais la junte refuse de le rétablir dans ses fonctions, une autre exigence de l'UE, des Etats-Unis et d'autres grands pays donateurs de ce pays de trois millions d'habitants.
L'ex-président, premier chef de l'Etat librement élu en Mauritanie, était privé de liberté depuis le putsch du 6 août conduit par le général Mohamed Ould Abdel Aziz.
Il a été conduit par des hommes des services de sécurité de son village natal de Lemden, où il était placé en résidence surveillée depuis la mi-novembre, à son domicile de Nouakchott, où on l'a informé qu'il était libre, a précisé le responsable joint par Reuters, Moulay Eli Ould Ahmed.
Le président déchu a aussitôt décidé de repartir pour Lemden, qui est situé à 200 kilomètres au sud de la capitale, a déclaré Cheikh Ibrahim Ould Bah, membre du Front national pour la défense de la démocratie, parti favorable à Abdallahi.
"FERMEMENT DÉCIDÉ À LUTTER"
Dans une interview publiée par Le Monde dans son édition du week-end, Abdallahi déclare qu'il compte "se comporter comme un président légitime (...) qui n'a pas les moyens d'exercer ses fonctions".
"J'userai de ma liberté jusqu'aux limites qu'y mettront les putschistes", dit-il en prévision de la levée attendue de son assignation à résidence.
Il n'exclut pas de se rendre fin janvier à un sommet de l'Union africaine à Addis Abeba.
Le président déchu prédit que le général Abdel Aziz, son ancien chef d'état-major particulier qu'il avait limogé la veille du putsch, "démissionnera de ses fonctions deux mois avant la date des élections qu'il aura lui-même fixées", car la Constitution interdit à un militaire de se présenter.
"Il ira ensuite à la présidentielle avec une administration qu'il aura mise en place, et une quasi-certitude de gagner", ajoute Abdallahi qui se dit "fermement décidé à lutter pour faire échouer ce coup d'Etat".
Le général Abdel Aziz s'était engagé à faire libérer Abdallahi avant Noël auprès des représentants d'une mission de l'UE, de l'Union africaine, de la Ligue arabe et d'autres organisations internationales envoyée les 6 et 7 décembre en Mauritanie.
Le 21 novembre, l'UE avait brandi la menace de sanctions individuelles contre des membres de la junte militaire si un gouvernement démocratique n'est pas rétabli à Nouakchott.
Le Haut Conseil d'Etat, le nom que s'est donné la junte, n'a fait aucune déclaration officielle dans l'immédiat.
Mais la junte refuse de le rétablir dans ses fonctions, une autre exigence de l'UE, des Etats-Unis et d'autres grands pays donateurs de ce pays de trois millions d'habitants.
L'ex-président, premier chef de l'Etat librement élu en Mauritanie, était privé de liberté depuis le putsch du 6 août conduit par le général Mohamed Ould Abdel Aziz.
Il a été conduit par des hommes des services de sécurité de son village natal de Lemden, où il était placé en résidence surveillée depuis la mi-novembre, à son domicile de Nouakchott, où on l'a informé qu'il était libre, a précisé le responsable joint par Reuters, Moulay Eli Ould Ahmed.
Le président déchu a aussitôt décidé de repartir pour Lemden, qui est situé à 200 kilomètres au sud de la capitale, a déclaré Cheikh Ibrahim Ould Bah, membre du Front national pour la défense de la démocratie, parti favorable à Abdallahi.
"FERMEMENT DÉCIDÉ À LUTTER"
Dans une interview publiée par Le Monde dans son édition du week-end, Abdallahi déclare qu'il compte "se comporter comme un président légitime (...) qui n'a pas les moyens d'exercer ses fonctions".
"J'userai de ma liberté jusqu'aux limites qu'y mettront les putschistes", dit-il en prévision de la levée attendue de son assignation à résidence.
Il n'exclut pas de se rendre fin janvier à un sommet de l'Union africaine à Addis Abeba.
Le président déchu prédit que le général Abdel Aziz, son ancien chef d'état-major particulier qu'il avait limogé la veille du putsch, "démissionnera de ses fonctions deux mois avant la date des élections qu'il aura lui-même fixées", car la Constitution interdit à un militaire de se présenter.
"Il ira ensuite à la présidentielle avec une administration qu'il aura mise en place, et une quasi-certitude de gagner", ajoute Abdallahi qui se dit "fermement décidé à lutter pour faire échouer ce coup d'Etat".
Le général Abdel Aziz s'était engagé à faire libérer Abdallahi avant Noël auprès des représentants d'une mission de l'UE, de l'Union africaine, de la Ligue arabe et d'autres organisations internationales envoyée les 6 et 7 décembre en Mauritanie.
Le 21 novembre, l'UE avait brandi la menace de sanctions individuelles contre des membres de la junte militaire si un gouvernement démocratique n'est pas rétabli à Nouakchott.
Le Haut Conseil d'Etat, le nom que s'est donné la junte, n'a fait aucune déclaration officielle dans l'immédiat.
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