Cette position a été exprimée par les responsables de cette institution relevant du département américain de la Défense au cours d'un symposium organisé jeudi à Nouakchott et consacré aux relations entre les armées et les médias en temps de paix et en temps de guerre.
Ce symposium a regroupé des officiers supérieurs des différents corps des forces armées mauritaniennes, des journalistes de la presse publique et privée, ainsi que des représentants d' organisations de la société civile.
A l'ouverture de cette rencontre, M. Ba Abderrahmane, conseiller de la ministre mauritanienne des Affaires étrangères et de la coopération, a rappelé que beaucoup de cadres civils et militaires mauritaniens ont bénéficié de formations au CESA.
"Le gouvernement mauritanien souhaite la poursuite des formations dans ce centre qui effectue des études politiques, économiques et sécuritaires de qualité", a-t-il souligné.
De son côté, l'ambassadeur des Etats Unis à Nouakchott, Mark Boulware, a rappelé que les programmes du CESA sont conçus pour créer un dialogue sur les questions liées à la sécurité.
"Par le dialogue, les décideurs africains et américains construisent une meilleure compréhension commune des défis et souvent trouvent les réponses adéquates à ces défis", a expliqué le diplomate américain.
Les intervenants ont relevé qu'il y a souvent une grande méfiance entre les militaires et les médias, qu'il convient, à leur avis de dépasser, car les deux parties ont besoin l'une de l' autre.
Clifford H. Bernath, directeur des relations publiques et communautaires du CESA, a indiqué que le CESA créé en 1999, est l'un des cinq centres créés par le Pentagone avec pour mission de créer un réseau de leaders actuels et futurs dans le domaine de la sécurité.