Mauritanie explosée à des sanctions de l'UE à la fin de l’ultimatum
Le délai donné par les Européens à la Mauritanie pour progresser sur la voie du retour à l'ordre constitutionnel s’expire ce jeudi 20 novembre. Depuis le coup d'Etat du 6 août, la communauté internationale refuse de reconnaître le nouvel homme fort de Nouakchott, le général Abdelaziz. Les Européens notamment ont suspendu leur aide au développement, hors aide humanitaire. Il y a un mois, les consultations au titre de l'article 96 de l'accord de Cotonou se sont ouvertes à Paris. Mais après un constat d'échec, les Européens ont donné un délai d'un mois à la Mauritanie pour présenter de nouveaux éléments qui pourraient permettre de sortir le pays de la crise constitutionnelle et politique dans laquelle il est plongé depuis le coup d'Etat.
Le pouvoir de Nouakchott a-t-il apporté de nouveaux éléments aux Européens depuis un mois ? C'est toute la question à laquelle devra répondre la communauté internationale demain 21 novembre, lors d'une réunion convoquée à Addis-Abeba.
L'exigence première des partenaires de la Mauritanie, c'était la libération inconditionnelle du président déchu. Or Sidi ould Cheikh Abdalahi n'a pas été libéré mais assigné à résidence dans son village natal, il peut cependant recevoir toutes les visites qu'il souhaite.
Gagner du temps
La communauté internationale attendait également des propositions de sortie de crise satisfaisantes de la part de la junte pour l'instant elle n'en a pas reçu et tout laisse penser que les militaires n'ont pas l'intention de quitter le pouvoir aussi vite que les Européens le souhaitent.
Reste à savoir maintenant de quel côté va pencher la balance. Certains Européens sont partisans d'un dialogue à tout prix, et voient des signes d'ouverture côté mauritanien, d'autres estiment au contraire que la junte cherche simplement à gagner du temps sans faire d'effort pour revenir à l'ordre constitutionnel.
A les écouter, les consultations avec l'Europe pourraient être rapidement fermées, ce qui ouvrirait la voie aux sanctions prévues dans le cadre de l'accord de Cotonou. 70 millions d'euros d'aide au développement risqueraient alors d'échapper à la Mauritanie, pour la seule année 2009.
Le pouvoir de Nouakchott a-t-il apporté de nouveaux éléments aux Européens depuis un mois ? C'est toute la question à laquelle devra répondre la communauté internationale demain 21 novembre, lors d'une réunion convoquée à Addis-Abeba.
L'exigence première des partenaires de la Mauritanie, c'était la libération inconditionnelle du président déchu. Or Sidi ould Cheikh Abdalahi n'a pas été libéré mais assigné à résidence dans son village natal, il peut cependant recevoir toutes les visites qu'il souhaite.
Gagner du temps
La communauté internationale attendait également des propositions de sortie de crise satisfaisantes de la part de la junte pour l'instant elle n'en a pas reçu et tout laisse penser que les militaires n'ont pas l'intention de quitter le pouvoir aussi vite que les Européens le souhaitent.
Reste à savoir maintenant de quel côté va pencher la balance. Certains Européens sont partisans d'un dialogue à tout prix, et voient des signes d'ouverture côté mauritanien, d'autres estiment au contraire que la junte cherche simplement à gagner du temps sans faire d'effort pour revenir à l'ordre constitutionnel.
A les écouter, les consultations avec l'Europe pourraient être rapidement fermées, ce qui ouvrirait la voie aux sanctions prévues dans le cadre de l'accord de Cotonou. 70 millions d'euros d'aide au développement risqueraient alors d'échapper à la Mauritanie, pour la seule année 2009.