Agé d’une trentaine d’années, Mohamed Cheikh ould Mkheitir est poursuivi pour un article publié sur internet et jugé blasphématoire envers le prophète de l'islam. En filigrane, il dénonçait les inégalités ainsi que la société de castes qui prévaut toujours en Mauritanie.
L’article a choqué la partie la plus conservatrice de l'opinion mauritanienne qui a salué à l'époque sa condamnation à mort.
L'affaire est maintenant renvoyée vers la Cour suprême qui doit apprécier la sincérité du repentir de Mohamed Cheikh ould Mkheitir et éventuellement décider d'une relaxe du détenu.
Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU demande à la Mauritanie de tenir ses engagements en matière de respect des droits fondamentaux et espère une issue favorable pour le jeune homme. « Il faut que la Cour suprême annule cette condamnation et qu'il puisse reprendre le cours normal de son existence. Il est déjà en prison depuis de longs mois », rappelle une représentante du Haut-Commissariat. Le blogueur avait été arrêté en avril 2014.
Elle note un élément encourageant : « Lors de la procédure en appel, nos collègues étaient sur place et ils ont pu observer une atmosphère beaucoup plus calme. La défense a pu argumenter. Nous espérons que la procédure devant la Cour suprême va aller dans le même sens d'un apaisement et évidemment nous espérons une révision de cette condamnation à la peine de mort », indique la représentante de l'ONU.
Source: Rfi.fr
L’article a choqué la partie la plus conservatrice de l'opinion mauritanienne qui a salué à l'époque sa condamnation à mort.
L'affaire est maintenant renvoyée vers la Cour suprême qui doit apprécier la sincérité du repentir de Mohamed Cheikh ould Mkheitir et éventuellement décider d'une relaxe du détenu.
Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU demande à la Mauritanie de tenir ses engagements en matière de respect des droits fondamentaux et espère une issue favorable pour le jeune homme. « Il faut que la Cour suprême annule cette condamnation et qu'il puisse reprendre le cours normal de son existence. Il est déjà en prison depuis de longs mois », rappelle une représentante du Haut-Commissariat. Le blogueur avait été arrêté en avril 2014.
Elle note un élément encourageant : « Lors de la procédure en appel, nos collègues étaient sur place et ils ont pu observer une atmosphère beaucoup plus calme. La défense a pu argumenter. Nous espérons que la procédure devant la Cour suprême va aller dans le même sens d'un apaisement et évidemment nous espérons une révision de cette condamnation à la peine de mort », indique la représentante de l'ONU.
Source: Rfi.fr