Selon Médecins Sans frontières, l’annulation de la distribution mensuelle de nourriture en juillet pour 49,500 réfugiés maliens dans le camp de Mbera risque d’augmenter les taux de malnutrition aigüe, prévient l’organisation médicale humanitaire Médecins Sans Frontières (MSF), qui fournit des soins médicaux et nutritionnels dans le camp.
"MSF appelle les bailleurs de fonds internationaux à veiller à ce que la population du camp de Mbera ait accès à une alimentation adéquate.
Le Programme alimentaire mondial (PAM), qui fait face à des déficits financiers, a été incapable de trouver les fonds nécessaires à la distribution générale de nourriture ce mois-ci.
Le Haut-commissariat aux réfugiés (HCR), responsable de la gestion du camp, a également invoqué le manque de financement pour proposer une solution alternative afin d’empêcher une augmentation consécutive de la malnutrition.
Cela vient empirer une situation déjà précarisée par la réduction des rations de riz de 12 kg à 5,4 kg par personne lors de la dernière distribution en juin.
Lorsque la distribution alimentaire générale avait été annulée une première fois en mars dernier, Médecins Sans Frontières (MSF) avait constaté une nette augmentation du nombre d'enfants malades dans ses programmes nutritionnels, passant de 30 admissions au cours du mois précédant l’annulation à 79 le mois suivant.
"MSF appelle les bailleurs de fonds internationaux à veiller à ce que la population du camp de Mbera ait accès à une alimentation adéquate.
Le Programme alimentaire mondial (PAM), qui fait face à des déficits financiers, a été incapable de trouver les fonds nécessaires à la distribution générale de nourriture ce mois-ci.
Le Haut-commissariat aux réfugiés (HCR), responsable de la gestion du camp, a également invoqué le manque de financement pour proposer une solution alternative afin d’empêcher une augmentation consécutive de la malnutrition.
Cela vient empirer une situation déjà précarisée par la réduction des rations de riz de 12 kg à 5,4 kg par personne lors de la dernière distribution en juin.
Lorsque la distribution alimentaire générale avait été annulée une première fois en mars dernier, Médecins Sans Frontières (MSF) avait constaté une nette augmentation du nombre d'enfants malades dans ses programmes nutritionnels, passant de 30 admissions au cours du mois précédant l’annulation à 79 le mois suivant.
« Lorsque MSF a débuté ses activités en 2012, la malnutrition aiguë globale dans le camp était d'environ 20 pour cent », explique le Dr Mahama Gbané, coordinateur médical de MSF en Mauritanie. « Nous avons travaillé en collaboration avec des organisations comme le PAM pour ramener ce taux à environ 9 pour cent. Ce serait tragique si nous laissions la santé des personnes les plus vulnérables revenir à des niveaux catastrophiques. »".