Les manifestants devaient partir vers 10 heures locales du Centre de recensement du quartier Medina 3 pour se diriger vers l’Assemblée nationale, où ils devaient interpeller les députés afin qu’ils fassent pression sur le gouvernement pour mettre fin au recensement. Les protestataires ont également dénoncé « la répression violente » des forces de l’ordre contre leurs camarades des villes de Kaédi et de Maghama qui a fait un mort et une dizaine de blessés par balles mardi dernier.
La marche a dégénéré en affrontements entre la police anti-émeute et les quelques centaines de jeunes présents. Des voitures ont été saccagées et incendiées, une blanchisserie brûlée. Les pierres fusaient de tous côtés, tout comme les grenades lacrymogènes. Plusieurs journalistes, ainsi que des passants ont été pris pour cible. On déplore plusieurs blessés.
Les forces de l’ordre et des petits groupes de manifestants se sont ensuite livrés à des courses poursuite dans les ruelles transversales. Les commerçants ont fermé leurs boutiques à la hâte. Le quartier est désormais bouclé.
Le coordinateur du collectif « Touche pas à ma nationalité » indique qu’au moins deux personnes ont été arrêtées et accuse les forces de l’ordre d’être à l’origine des violences. « Ils ont lancé en premier les gaz lacrymogènes et ce sont des éléments infiltrés de la police et des bandits amenés par leurs soins qui ont lancé les premières pierres », a affirmé Wane Abdoul Birane. Le porte-parole des manifestants a conclu : « Nous restons mobilisés, car la répression ne nous fera pas renoncer à nos revendications légitimes ».
De son côté la police a affirmé que les jeunes n’avaient pas demandé l’autorisation d’organiser leur marche et que la police est intervenue « pour faire respecter la loi ».
La marche a dégénéré en affrontements entre la police anti-émeute et les quelques centaines de jeunes présents. Des voitures ont été saccagées et incendiées, une blanchisserie brûlée. Les pierres fusaient de tous côtés, tout comme les grenades lacrymogènes. Plusieurs journalistes, ainsi que des passants ont été pris pour cible. On déplore plusieurs blessés.
Les forces de l’ordre et des petits groupes de manifestants se sont ensuite livrés à des courses poursuite dans les ruelles transversales. Les commerçants ont fermé leurs boutiques à la hâte. Le quartier est désormais bouclé.
Le coordinateur du collectif « Touche pas à ma nationalité » indique qu’au moins deux personnes ont été arrêtées et accuse les forces de l’ordre d’être à l’origine des violences. « Ils ont lancé en premier les gaz lacrymogènes et ce sont des éléments infiltrés de la police et des bandits amenés par leurs soins qui ont lancé les premières pierres », a affirmé Wane Abdoul Birane. Le porte-parole des manifestants a conclu : « Nous restons mobilisés, car la répression ne nous fera pas renoncer à nos revendications légitimes ».
De son côté la police a affirmé que les jeunes n’avaient pas demandé l’autorisation d’organiser leur marche et que la police est intervenue « pour faire respecter la loi ».