Cette évasion de masse est survenue vendredi soir, au moment de la relève des gardes pénitentiaires par des collègues.
Les détenus se sont attaqués à l’unique agent qui était de service, dans la prison de Da Naim, où sont emprisonnées environ 1.200 personnes, soit le triple de la capacité d’accueil prévue pour cette maison d’arrêt.
Les autorités judiciaires mauritaniennes estiment que certains des prisonniers échappés sont dangereux.
La Mauritanie est accusée par Amnesty International de se livrer à des violations des droits des prisonniers.
Cette organisation de défense des droits humains soupçonne les gardes pénitentiaires mauritaniens de torturer les détenus.