Le gouvernement Obama a exprimé son mécontentement à l'égard du comportement des dirigeants militaires en Guinée, surtout après que les forces de l'ordre eurent violé et tué des manifestants pacifiques dans un stade de Conakry le 28 septembre. La secrétaire d'État, Mme Hillary Rodham Clinton, avait, le 6 octobre, qualifié ces événements de « violations odieuses des droits du peuple de ce pays ».
Les États-Unis ont également fait état de leur préoccupation au sujet du Niger, où le président Mamadou Tandja « a en fait agi de manière non démocratique en prolongeant son mandat », a déclaré à America.gov, le 24 décembre, M. Anthony Newton, directeur de la politique économique au bureau des affaires africaines du département d'État. Le département d'État a annoncé, le 23 décembre, que le gouvernement Obama suspendait l'aide non humanitaire au Niger et frappait certains de ses dirigeants d'interdiction de séjour aux États-Unis.
Selon M. Newton, la décision de suspendre Madagascar était «relativement compliquée» puisqu'un processus de rétablissement de la démocratie y avait été lancé après le coup d'État de mars 2009, grâce notamment à l'instauration d'un gouvernement de transition et à l'annonce d'une proposition d'élections en 2010. «Ce processus s'est fait par à-coups (...) mais dans l'ensemble il a avancé », a observé M. Newton. Cependant, au cours des quinze derniers jours, le président par intérim, M. Andry Rajoelina, a « court-circuité le processus » et a interdit de séjour les chefs de l'opposition politique. «À la lumière de tous ces faits, nous avons pris la décision de suspendre (...) l'admission de Madagascar.
Selon M. Newton, les trois pays frappés de suspension pourraient être rétablis avant la fin de 2010 si des progrès notables y sont observés en matière de gouvernance. Les suspensions, quant à elles, ne se produisent que sur une base annuelle
Le rétablissement du statut de la Mauritanie se justifie par le remplacement du gouvernement issu du coup d'État militaire d'août 2008 par un gouvernement de transition et par la tenue en juillet dernier d'élections démocratiques.
« L'objet principal de l'AGOA, c'est de récompenser les pays dont la performance est méritoire », a dit M. Newton.
L'AGOA autorise les pays africains admissibles à exporter aux États-Unis, en franchise de droits de douane, une vaste gamme de produits textiles, alimentaires et autres. Elle se fonde sur le principe selon lequel développement économique et progrès politique vont de pair : si un pays souhaite profiter des avantages commerciaux de la loi, il doit respecter certaines normes démocratiques.
Les États-Unis ont également fait état de leur préoccupation au sujet du Niger, où le président Mamadou Tandja « a en fait agi de manière non démocratique en prolongeant son mandat », a déclaré à America.gov, le 24 décembre, M. Anthony Newton, directeur de la politique économique au bureau des affaires africaines du département d'État. Le département d'État a annoncé, le 23 décembre, que le gouvernement Obama suspendait l'aide non humanitaire au Niger et frappait certains de ses dirigeants d'interdiction de séjour aux États-Unis.
Selon M. Newton, la décision de suspendre Madagascar était «relativement compliquée» puisqu'un processus de rétablissement de la démocratie y avait été lancé après le coup d'État de mars 2009, grâce notamment à l'instauration d'un gouvernement de transition et à l'annonce d'une proposition d'élections en 2010. «Ce processus s'est fait par à-coups (...) mais dans l'ensemble il a avancé », a observé M. Newton. Cependant, au cours des quinze derniers jours, le président par intérim, M. Andry Rajoelina, a « court-circuité le processus » et a interdit de séjour les chefs de l'opposition politique. «À la lumière de tous ces faits, nous avons pris la décision de suspendre (...) l'admission de Madagascar.
Selon M. Newton, les trois pays frappés de suspension pourraient être rétablis avant la fin de 2010 si des progrès notables y sont observés en matière de gouvernance. Les suspensions, quant à elles, ne se produisent que sur une base annuelle
Le rétablissement du statut de la Mauritanie se justifie par le remplacement du gouvernement issu du coup d'État militaire d'août 2008 par un gouvernement de transition et par la tenue en juillet dernier d'élections démocratiques.
« L'objet principal de l'AGOA, c'est de récompenser les pays dont la performance est méritoire », a dit M. Newton.
L'AGOA autorise les pays africains admissibles à exporter aux États-Unis, en franchise de droits de douane, une vaste gamme de produits textiles, alimentaires et autres. Elle se fonde sur le principe selon lequel développement économique et progrès politique vont de pair : si un pays souhaite profiter des avantages commerciaux de la loi, il doit respecter certaines normes démocratiques.
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