Le Synpics (Syndicat des Professionnels de l'Information Communication) a appelé ce mercredi à la mobilisation pour sauver le secteur de la presse face aux mauvaises conditions d'existence et de fonctionnement dont il est victime. Le Secrétaire général du Synpics, Ahmadou Bamba Kassé a dénoncé les mauvaises conditions de travail des acteurs de la presse. Il invite l’Etat à proposer des solutions alternatives, à soutenir les entreprises viables, et veiller à ce que ces entreprises respectent les obligations sociales comme l’Ipress, Caisse de sécurité sociale, salaire décent.
Il invite aussi l’Etat à mettre en place un programme pour les entreprises qui ne sont pas viables. Un programme qui pourrait leur permettre de se mettre aux normes pour pouvoir intégrer les intérêts des travailleurs.
« La situation est grave. Elle l’a été assez longtemps. Nous n’avons pas jugé opportun à ces moments d’organiser ces genres d’exercice. Mais le problème aujourd’hui, c’est le secteur de la presse. Particulièrement les travailleurs que nous sommes. Parce que dans le secteur de la presse, il faut qu’on sache faire la distinction, entre les journalistes que nous sommes, les techniciens, avec pour la plupart d’entre nous, un statut d’employé, et les autres qui sont les patrons de presse qui sont les grands bénéficiaires de toutes les mesures prisent par les autorités. Et qui malheureusement ne respectent pas les droits de nous autres », martèle Ahmadou Bamba Kassé.
Le Secrétaire général du Synpics, a cité, parmi les entités qui ont été en crise, la RTS, avant d’évoquer son inquiétude sur ce qui se passe dans certaines entreprises de presse comme le cas du groupe Excaf qui aujourd’hui, dit-il : « Cumul des arriérés de salaire qui vont de 6 à 9 mois pour les travailleurs. Et ont les entend pas. Personne n’en parle ».
Bamba Kassé a également parlé des jeunes camarades du journal Le Témoin qui ont saisi le Synpics de leur situation. À l’en croire, « des jeunes sont restés en position de stagiaire pendant 4 ans sans aucun salaire minimal. Tout cela doit prendre fin », tonne Bamba Kassé.
Les Assises des médias le en novembre
Le Synpics compte organiser les "Assises des médias" à partir du 15 novembre prochain. Bamba Kassé précise que « ces Assises seront un ensemble d’exercices, d’analyses, de diagnostics et de propositions ». La sécurité des journalistes a aussi été évoquée surtout avec les joutes électorales qui s'approches.
Il invite aussi l’Etat à mettre en place un programme pour les entreprises qui ne sont pas viables. Un programme qui pourrait leur permettre de se mettre aux normes pour pouvoir intégrer les intérêts des travailleurs.
« La situation est grave. Elle l’a été assez longtemps. Nous n’avons pas jugé opportun à ces moments d’organiser ces genres d’exercice. Mais le problème aujourd’hui, c’est le secteur de la presse. Particulièrement les travailleurs que nous sommes. Parce que dans le secteur de la presse, il faut qu’on sache faire la distinction, entre les journalistes que nous sommes, les techniciens, avec pour la plupart d’entre nous, un statut d’employé, et les autres qui sont les patrons de presse qui sont les grands bénéficiaires de toutes les mesures prisent par les autorités. Et qui malheureusement ne respectent pas les droits de nous autres », martèle Ahmadou Bamba Kassé.
Le Secrétaire général du Synpics, a cité, parmi les entités qui ont été en crise, la RTS, avant d’évoquer son inquiétude sur ce qui se passe dans certaines entreprises de presse comme le cas du groupe Excaf qui aujourd’hui, dit-il : « Cumul des arriérés de salaire qui vont de 6 à 9 mois pour les travailleurs. Et ont les entend pas. Personne n’en parle ».
Bamba Kassé a également parlé des jeunes camarades du journal Le Témoin qui ont saisi le Synpics de leur situation. À l’en croire, « des jeunes sont restés en position de stagiaire pendant 4 ans sans aucun salaire minimal. Tout cela doit prendre fin », tonne Bamba Kassé.
"90% des médias qui aspirent au Fonds d'appui ne respecte pas la Convention collective"Mieux, ajoute le journaliste, « 90 % des médias au Sénégal n’accepte pas la Convention collective. Alors que ce sont ces mêmes médias qui vont aller faire la queue au niveau du fonds d’appuis, au niveau des structures pour signer des conventions. J’invite l’Etat à proposer des solutions alternatives. L’Etat peut après avoir constaté qu’il y a une dette fiscale, demander à ce que cette entreprise-là, fasse un échange et ouvre son capital à son personnel en échange de la dette fiscale. Ce qui permettra d’avoir des représentants des travailleurs au sein des Conseils d’administration de ces médias privés ».
Les Assises des médias le en novembre
Le Synpics compte organiser les "Assises des médias" à partir du 15 novembre prochain. Bamba Kassé précise que « ces Assises seront un ensemble d’exercices, d’analyses, de diagnostics et de propositions ». La sécurité des journalistes a aussi été évoquée surtout avec les joutes électorales qui s'approches.