Moussa Mollo Seydi, commerçant domicilié à Mbour (sur la petite côte), a été reconnu coupable "de coups et blessures volontaires sur son épouse enceinte de six mois." Le Tribunal d’instance de Mbour l’a condamné à une peine de six (6) mois de prison avec sursis.
Les faits remontent à la veille de la fête de Korité (30 mars). Awa Ndao, son épouse, lui demande une somme d’argent pour effectuer une échographie. Une requête qui déclenche la colère de son mari. Refusant catégoriquement, il la répudie verbalement et l’oblige à quitter le domicile conjugal avec leurs enfants. Le lendemain, la dame Ndao revient sur les lieux pour tenter, une nouvelle fois, d’obtenir l’aide de son mari.
Mais la situation dégénère rapidement, le mis en cause furieux, s’en prend physiquement à son épouse. Il la frappe violemment, la traîne sur plusieurs mètres et la jette hors de sa maison. Il ira jusqu’à la mordre à la main, lui causant une blessure grave. Secourue par les voisins, la victime est transportée d’urgence à l’hôpital. Un certificat médical atteste d’une incapacité temporaire de travail de 10 jours.
À la barre du tribunal de Mbour, Awa Ndao décrit un climat conjugal marqué par la violence récurrente. Elle affirme avoir déjà perdu connaissance lors d'une précédente agression de son mari. Des propos que Moussa Mollo n’a pas contestés. Il a tenté de justifier son comportement en affirmant qu’il ne souhaitait plus revoir sa femme, l’ayant répudiée. Une ligne de défense immédiatement battue en brèche par le juge et le procureur, qui lui rappellent ses obligations légales, en l'absence de divorce officiellement prononcé.
Face au tribunal, Moussa Mollo Seydi a présenté ses excuses. Sa femme a finalement accepté de lui pardonner. Toutefois, il écope d’une peine de six mois de prison avec sursis.
Les faits remontent à la veille de la fête de Korité (30 mars). Awa Ndao, son épouse, lui demande une somme d’argent pour effectuer une échographie. Une requête qui déclenche la colère de son mari. Refusant catégoriquement, il la répudie verbalement et l’oblige à quitter le domicile conjugal avec leurs enfants. Le lendemain, la dame Ndao revient sur les lieux pour tenter, une nouvelle fois, d’obtenir l’aide de son mari.
Mais la situation dégénère rapidement, le mis en cause furieux, s’en prend physiquement à son épouse. Il la frappe violemment, la traîne sur plusieurs mètres et la jette hors de sa maison. Il ira jusqu’à la mordre à la main, lui causant une blessure grave. Secourue par les voisins, la victime est transportée d’urgence à l’hôpital. Un certificat médical atteste d’une incapacité temporaire de travail de 10 jours.
À la barre du tribunal de Mbour, Awa Ndao décrit un climat conjugal marqué par la violence récurrente. Elle affirme avoir déjà perdu connaissance lors d'une précédente agression de son mari. Des propos que Moussa Mollo n’a pas contestés. Il a tenté de justifier son comportement en affirmant qu’il ne souhaitait plus revoir sa femme, l’ayant répudiée. Une ligne de défense immédiatement battue en brèche par le juge et le procureur, qui lui rappellent ses obligations légales, en l'absence de divorce officiellement prononcé.
Face au tribunal, Moussa Mollo Seydi a présenté ses excuses. Sa femme a finalement accepté de lui pardonner. Toutefois, il écope d’une peine de six mois de prison avec sursis.
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