Les militaires nigériens ont arraché le pouvoir des mains du Président Amadou Tandja qui a modifié la Constitution pour proroger son mandat.
Cette crise ayant connu une très longue durée sans issue, les militaires ont cru bon de prendre leurs propres responsabilités pour rétablir l’ordre comme l’a annoncé, hier, le porte-parole du Conseil supérieur pour la démocratie, au micro de nos confrères de Rfi.
Ont-ils attendu que Me Abdoulaye Wade soit nommé comme médiateur dans cette crise politique profonde que vit le Niger depuis des mois pour déposer Mamadou Tandja ?
Ou alors, est-ce par coïncidence que cela est arrivé ?
On est en droit de se poser cette question au vu de la tournure des événements.
En effet, près de deux jours après la nomination du président de la République du Sénégal par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) pour aider à trouver une solution à la crise politique, sans précédent, au Niger, les militaires ont trouvé bon de prendre le problème à bras le corps en allant de leurs propres initiatives renverser leur ancien collègue d’arme, le Général Mamadou Tandja.
L’autre coïncidence est que c’est le jour même où Me Abdoulaye Wade envoie ses émissaires que ce coup a eu lieu.
Les plénipotentiaires de Me Abdoulaye Wade n’ont même pas eu le temps de poser les pieds sur le tarmac de l’aéroport de Niamey. Leur avion a été victime des restrictions prises par les militaires en fermant les frontières.
Des propos confirmés par le ministre conseiller, par ailleurs, porte-parole du président de la république, Mamadou Bamba Ndiaye.
«Le président de la république, médiateur de la CEDEAO, pour la crise au Niger a dépêché son ministre des Affaires étrangères, Me Madické Niang, au Niger pour s’enquérir de la situation et jouer pleinement son rôle. Malheureusement, d’après les informations que nous avons reçu tout à l’heure, l’envoyé du Président de la république n’a pas été autorisé à atterrir sur le sol nigérien. Ainsi, il a été obligé d’aller atterrir au Burkina Faso où il se trouve présentement. Cependant, le Président la république continue à suivre la situation de très prêt et prendra les mesures qui s’imposent pour continuer à jouer son rôle en tant que médiateur » a reconnu, la nuit passée, l’ancien Directeur de publication du journal '' Le Messager".
Cette arrivée tardive ne va pas décourager les plénipotentiaires de Me Abdoulaye Wade, comme le dit le Conseiller du Président de la République, M. Mamadou Bamba Ndiaye. Mais le Conseil supérieur pour la restauration de la démocratie, qui, lasse de la situation, a cru devoir la régler lui-même, aura-t-il une oreille attentive pour ces derniers ? La suite des événements nous édifiera.
Cette crise ayant connu une très longue durée sans issue, les militaires ont cru bon de prendre leurs propres responsabilités pour rétablir l’ordre comme l’a annoncé, hier, le porte-parole du Conseil supérieur pour la démocratie, au micro de nos confrères de Rfi.
Ont-ils attendu que Me Abdoulaye Wade soit nommé comme médiateur dans cette crise politique profonde que vit le Niger depuis des mois pour déposer Mamadou Tandja ?
Ou alors, est-ce par coïncidence que cela est arrivé ?
On est en droit de se poser cette question au vu de la tournure des événements.
En effet, près de deux jours après la nomination du président de la République du Sénégal par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) pour aider à trouver une solution à la crise politique, sans précédent, au Niger, les militaires ont trouvé bon de prendre le problème à bras le corps en allant de leurs propres initiatives renverser leur ancien collègue d’arme, le Général Mamadou Tandja.
L’autre coïncidence est que c’est le jour même où Me Abdoulaye Wade envoie ses émissaires que ce coup a eu lieu.
Les plénipotentiaires de Me Abdoulaye Wade n’ont même pas eu le temps de poser les pieds sur le tarmac de l’aéroport de Niamey. Leur avion a été victime des restrictions prises par les militaires en fermant les frontières.
Des propos confirmés par le ministre conseiller, par ailleurs, porte-parole du président de la république, Mamadou Bamba Ndiaye.
«Le président de la république, médiateur de la CEDEAO, pour la crise au Niger a dépêché son ministre des Affaires étrangères, Me Madické Niang, au Niger pour s’enquérir de la situation et jouer pleinement son rôle. Malheureusement, d’après les informations que nous avons reçu tout à l’heure, l’envoyé du Président de la république n’a pas été autorisé à atterrir sur le sol nigérien. Ainsi, il a été obligé d’aller atterrir au Burkina Faso où il se trouve présentement. Cependant, le Président la république continue à suivre la situation de très prêt et prendra les mesures qui s’imposent pour continuer à jouer son rôle en tant que médiateur » a reconnu, la nuit passée, l’ancien Directeur de publication du journal '' Le Messager".
Cette arrivée tardive ne va pas décourager les plénipotentiaires de Me Abdoulaye Wade, comme le dit le Conseiller du Président de la République, M. Mamadou Bamba Ndiaye. Mais le Conseil supérieur pour la restauration de la démocratie, qui, lasse de la situation, a cru devoir la régler lui-même, aura-t-il une oreille attentive pour ces derniers ? La suite des événements nous édifiera.
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