Il est urgent que le chef de l’Etat tire toute les conclusions de la démission du juge Ibrahima Hamidou Dème. C’est l’avis de Me Assane Dioma Ndiaye qui met en garde le Président Macky Sall sur la gêne que ressentent les magistrats, lesquels, affirme-t-il, ne se retrouvent plus dans la forte pression de l’Exécutif sur le Judiciaire.
«A vrai dire, cette démission ne surprend pas. Il avait déjà jeté les conditions dans lesquelles lui, il pourrait être en conciliation avec cette magistrature de par sa première alerte qu’il avait faite en démissionnant du Conseil supérieur de la magistrature. Et aujourd’hui, un an après, il fait l’évaluation et se rend compte que rien n’a changé d’après sa perception ou son appréciation de l’exercice de sa profession. C’est une conviction personnelle de sa part», a déclaré le président de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (Lsdh).
Et de poursuivre : «Le plus important aujourd’hui c’est aller au-delà du système et considérer qu’il y a un malaise profond aujourd’hui au niveau de la magistrature et ce serait une erreur de penser à un épiphénomène. Les réformes réclamées par les magistrats ne peuvent plus être différées. On a créé certes des commissions mais il y va de l’intérêt supérieur de la nation qu’on s’asseye aujourd’hui et discute de façon globale et sérieuse des questions de l’indépendance de la magistrature».
A l’en croire, cette situation indispose aussi les jeunes magistrats, qui voyaient la magistrature autrement, Avant de conclure : «ce sont des signaux extrêmement importants qu’il faut lancer, et on ne peut plus occulter cette pathologie».
«A vrai dire, cette démission ne surprend pas. Il avait déjà jeté les conditions dans lesquelles lui, il pourrait être en conciliation avec cette magistrature de par sa première alerte qu’il avait faite en démissionnant du Conseil supérieur de la magistrature. Et aujourd’hui, un an après, il fait l’évaluation et se rend compte que rien n’a changé d’après sa perception ou son appréciation de l’exercice de sa profession. C’est une conviction personnelle de sa part», a déclaré le président de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (Lsdh).
Et de poursuivre : «Le plus important aujourd’hui c’est aller au-delà du système et considérer qu’il y a un malaise profond aujourd’hui au niveau de la magistrature et ce serait une erreur de penser à un épiphénomène. Les réformes réclamées par les magistrats ne peuvent plus être différées. On a créé certes des commissions mais il y va de l’intérêt supérieur de la nation qu’on s’asseye aujourd’hui et discute de façon globale et sérieuse des questions de l’indépendance de la magistrature».
A l’en croire, cette situation indispose aussi les jeunes magistrats, qui voyaient la magistrature autrement, Avant de conclure : «ce sont des signaux extrêmement importants qu’il faut lancer, et on ne peut plus occulter cette pathologie».