Comme si la violence nous suivait…
Notre football est chassé de notre pays par la violence. On choisit un autre pays disant qu’il y a la paix là-bas et la violence ressurgit. Donc c’est assez pathétique comme situation, mais nous espérons qu’il y aura justement cette capacité des autorités, parce que c’est eux qui sont souvent les plus concernées, à avoir un esprit de dépassement et à se dire parce que les sénégalais ont choisi de venir jouer chez nous, on va déposer les armes, cultiver la paix, le temps que nos frères sénégalais puissent venir jouer leur match. C’est en tout cas l’appel que je lance et c’est vrai que ça pose problème. On a l’impression que la violence est comme une trainée de poudre…
Malgré le doute qui plane sur la tenue du match, nous sommes sereins
Nous sommes sereins parce que j’ai dû entendre ce matin (hier mardi ndlr) dans une radio sénégalaise, le chef de l’opposition guinéenne dire qu’il pense que tout cela va bien se passer et qu’ils vont se retrouver avec le parti au pouvoir parce qu’on l’interrogeait justement sur est-ce que ces violences ne vont pas remettre en cause le match, et lui-même s’est prononcé pour que le match soit maintenu. Donc, je pense que c’est un gage, le calme va revenir, et au-delà du match, nous avons besoin de la paix en Afrique. Qu’on joue au football ou pas, il y a des choses plus importantes que le football, on l’oublie toujours. Pour pouvoir se soigner, pour pouvoir éduquer nos jeunes, il faut qu’on soit dans un environnement de paix et de non-violence, c’est ça le plus important.
Le message à retenir dans tout cela…
Le sport est aussi un facteur d’éducation et de formation et à ce titre, il serait important aujourd’hui que les jeunes sénégalais se rendent compte qu’en ayant fauté, ne peuvent plus voir leur équipe de football ici, mais parce qu’ailleurs il y a la paix, on peut jouer là-bas. Le message qu’il faut retenir est que ce match-là sera maintenu autant que faire se peut parce qu’à l’impossible, nul n’est tenu.
Le match pourrait être transféré
Si les violences continuent et qu’on soit dans une situation de cas de force majeure bien entendu avec la FIFA, il sera certainement question de transférer ce match dans un autre pays qui sera ailleurs que dans la sous-région malheureusement, et ce serait une défaite pour tout le monde, pour tous les dirigeants de l’Afrique de l’Ouest et aussi pour la jeunesse africaine parce qu’on montre qu’on n’est pas capable de se réunir autour de l’essentiel, c’est-à-dire partager les moments de joie et de paix qui sont les valeurs véhiculées par le sport.
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